dimanche 4 septembre 2011

Retour Dominique Strauss-Kahn et d'anne Sinclair : les réactions à leur arrivée à Paris

Parti de l'aéroport JFK de New York poursuivi par les journalistes, DSK arrive à Paris toujours sous la haie d'honneur des journalistes !




Réactions au retour de Dominique Strauss-Kahn

Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair, le 4 septembre 2011, à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.
Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair, le 4 septembre 2011, à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.AFP/-,MIGUEL MEDINA
Dans un communiqué, Jean-Christophe Cambadélis (strauss-kahnien) a déclaré : "Aujourd'hui DSK est libre de son rythme et de ses choix. L'amertume française, due à l'impression d'avoir été abandonné, sera surmontée. La sévérité des jugements à l'emporte-pièce se relativisera. L'injustice d'une condamnation médiatique, sans appel et sans preuve, pour un acte certes inapproprié et condamné par les Français, conduisant à une vie dévastée et à un destin dérobé sera revisitée. Le temps fera son oeuvre et les zones d'ombre de cette affaire seront de nouveau explorées. Déjà, l'extraordinaire reconnaissance française pour la dignité d'Anne Sinclair en est la manifestation. La France face à cette crise économique aura besoin de son talent et l'épreuve inouïe l'aura mûri. Le temps de la reconstruction, forcément long, commence. Ce retour en est la première étape".
Sur BFM-TV, Jean-Marie Le Guen (proche de DSK) affirme : "Il n'y a pas dans sa vision des choses une stratégie [de retour]. Nous avons besoin de ses compétences. Il est un des hommes qui comptent en Europe pour sortir ce continent du marasme (...). Il est hors de question de s'immiscer dans le processus des primaires. Il n'est plus candidat à l'élection présidentielle. Les primaires doivent avoir lieu. Ce sont deux événements de nature différente (...). 

Je pense pas qu'il ait l'intention d'intervenir dans ce processus". "C'est quelqu'un qui a l'intention de s'expliquer, de faire valoir la respectabilité de sa personne, retrouverle dialogue direct avec les Français. Je sais qu'il voudra s'exprimer avec force. Il est relativement inquiet de la façon dont les choses se passent".




"Ca permet à monsieur Montebourg de faire des effets de manchesMonsieur Montebourg n'a pas de leçons à donner à qui que ce soit
 Sur I-Télé, Michèle Sabban, vice-présidente PS du conseil régional d'Ile-de-France (proche de DSK) déclare : "Nous sommes soulagés de le voir sur le territoire français, c'est un moment important de cet épisode tragique du 15 mai. Emus, très émus. Maintenant c'est à lui de situer son tempo et le temps qu'il donnera pour nous dire ce qu'il doit nous dire. Il avait besoin de ce retour, ce qui est important maintenant c'est de le laisser, il a la main".
François Pupponi (strauss-kahnien), député PS et maire de Sarcelles, estime, sur iTélé, qu'"Il n y a rien a fêter, pas question de fêter. DSK a traversé une période terrible, il a été injustement accusé, il a tout perdu. On attend de le revoir avec beaucoup d'affection. Il faut laisser DSK et Anne Sinclair respirer. Il s'exprimera lorsqu'il en aura envie. Mais laissons-le arriver, laissons-le souffler un peu".
Dans un communiqué, Sébastien Huyghe, député UMP "demande à chacun des candidats à la primaire socialiste de s'exprimer clairement sur l'attitude qu'ils tiendront vis-à-vis de Dominique Strauss-Kahn dans le cadre de leur candidature. S'ils sont désignés candidat du PS à l'élection présidentielle, vont-ils lui réserver un rôle dans le cadre de leur campagne, et en cas de victoire de leur part si ils feront de Dominique Strauss-Kahn un ministre de la République. Les Français sont en droit de connaître l'attitude que sera la leur afin de pouvoir s'exprimer en toute connaissance de cause".
Anne Mansouret, mère de Tristane Banon qui a porté plainte contre DSK et vice-présidente PS du conseil général de l'Eure, a jugé le retour de l'ancien patron du PMI "indécent" et souhaité qu'il s'explique devant la police dans l'affaire qui concerne sa fille. "Espérons qu'il ne partira pas pour le Maroc pour fuir les interrogatoires de la police" dans l'affaire Tristane Banon, qui a porté plainte contre DSK pour tentative de viol en 2003, a déclaré Mme Mansouret sur BFMTV. "Je suis un peu choquée par le côté médiatique de ce retour. Pour moi, comme tous ceux qui ont fait du droit dans leurs études, tant que M. DSK n'aura pas été jugé il ne sera pas blanchi", a déclaré Mme Mansouret au sujet du volet américain de l'affaire DSK, où subsiste une procédure civile. "Je trouve que ce retour est à proprement parler indécent. Comme Polanski, M. Strauss-Kahn fuit la justice américaine""La moindre des choses serait qu'il soit disqualifié politiquement. Je n'ose imaginer qu'on lui donne un rôle pendant la campagne : cela serait se tirerune balle  dans le pied à gauche", a ajouté Mme Mansouret. "J'ai honte qu'un membre éminent de la formation politique à laquelle j'adhère ait enfreint les valeurs de la gauche", a-t-elle ajouté. "Mme Diallo est une travailleuse qui méritait d'êtredéfendue. Seule Marie-George Buffet a eu le courage politique de défendre Mme Diallo. Je trouve cela très choquant".

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