jeudi 17 novembre 2011

Destitution Président de la République : le PS et ses alliés communistes votent l'"impeachment à la française" au Sénat.



Le sénat majoritairement à gauche vient de voter une proposition de loi du PS sur l'opération intitutionnelle qui pourrait mener à la destitution du Président De La République en cas de :"défaillance grave envers ses obligations clairement contradictoire avec l'execution de sa mandature", en clair ce n'est plus seulement une question de "haute" trahison et de "haute cour de justice" (ce qui ne semble s'appliquer qu'en cas de guerre) mais aussi en cas d'incompatibilité entre son état et sa fonction (moralité, état de santé etc...).


L'Assemblée Nationale opposée à la fin de l'immunité présidentielle ?
A droite on pointe du doigt une position électoraliste de la gauche, vu que l'UMP compte déposer un projet quasi identique qui devrait ètre soumis au débat parlementaire courant décembre.
A gauche, au nom du PS, François Patriat élu de la Côte d'Or au Senat, dénonce quant à lui l'hypocrisie de l'UMP sur ce dossier vu que la rectification de la loi "imparfaite" voté sous Jacques Chirac avait été promise par le candidat Sarkozy en 2007. "pourquoi l'Elysée devrait-elle rester dans cette situation juridique inique qui fait du président de la République un "irresponsable" en toute légalité ?" s'interroge le sénateur socialiste.


Cette proposition adoptée par un Sénat de gauche (fait unique sous la Veme république) vise selon certains observateurs, a renforcer dans l'opinion française l'opposition parlementaire à la figure tutellaire du Président. le parti socialiste a toujours semblé handicapé idéologiquement face à ce poste de "chef suprème" dont elle n'arrive jamais à aborder l'élection avec sérénité et efficacité. Cela a été parfaitement flagrant sous Lionel Jospin beaucoup plus à l'aise en premier ministre d'une république parlementaire que dans le role d'un cnadidat au poste de chef de l'ètat avec toute la dimension populiste que cela comporte.


François Mitterrand avait jugé le régime présidentiel "post 1958" de "coup d'état permament", Maurice Thorez à l'époque chef du très influent Parti Communiste parlait de "scrutin réactionnaire" ainsi que de bonapartisme déguisé.
Certains à l'époque avaient même parlé de "conducteur" ou de "guide" en référence aux apellations des figures fasciste des années 30.
Mais depuis François Mitterrand à incarné ce role de "père de la nation" pendant 14 ans avec une dérive monarchique et un esprit de cour qui, à l'époque n'aura pas échappé aux commentateurs honnètes.
L'"amour haine" de la gauche pour ce poste quasiment unique dans l'occident démocratique par les pouvoirs qu'il octroit au chef de l'executif , risque de durer encore longtemps.

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