dimanche 18 décembre 2011

FMI, pas de prèts à la Grèce sans réduction massive du secteur public.



La Grèce ferait mieux de stopper l'augmentation des impôts et commencer à diminuer sa fonction publique, sinon le ratio dette/PIB du pays stagnera à 10% du PIB, sa valeur attendue pour 2011, a déclaré le chef du FMI pour la Grèce.


"la politique de l'augmentation automatique, des impôts est révolue il faut diminuer la taille du secteur public pour oespérer sortir du tunnel" a martelé Poul Thomsen lors d'une réunion technique à Athènes, il s'est alarmé du fait que la Grèce traine actuellement les pieds pour redresser ses finances dans un état de faillite.
A propos des impôts, "on ne peut pas aller plus loin" a-t-il tenté de convaincre. "Les augmentations d'impots frappent une parti trop petite des contribuables grecs qui n'arrivent pas à payer".
"La Grèce doit aller de l'avant de manière plus énergique pour liquider les institutions publiques non rentables" a précisé M. Thomsen, selon lui, l'unique voie pour solutionner les finances grecques" c'est "bousculer les tabous et dogmes" comme l'entretien d'une fonction publique pléthorique et génératrice de déclin.
Le FMI par l'intermédiaire de son représentant pour la Grèce a menacé "sans progrés allant dans "le sens voulu" il n'y aura plus d'aide. 
Pour ce faire, il recommande des licenciement secs au sein du secteur public, "les retraite anticipées ne suffisent plus, le gouvernement doit cesser de tergiverser comme il le fait depuis le moi de Septembre et prendre des mesures courageuses même si elles sont impopulaires".


déplorant le retard pris dans l'application des réformes en Grèce avec une pointe d'ironie, il accuse le manque manque d'union politique, M. Thomsen a loué les accords établi par la grèce avec ses créanciers (nottement bancaires) ce qui a permis une nette amélioration, mais nuance t il "il est urgent d'accomplir ce qui doit ètre fait pour accelerer sa mise en oeuvre".


"Le programme détaille tout ce qui est possible, je pense même que ce plan n'est pas assez simple, il faut hierarchiser les mesures" a-t-il expliqué.
C'est urgentissime car l'économie grecque va de mal en pis. En 2011, selon lui,  le PIB grec diminuera de 6% voire plus encore alors que le gouvernement estime que la baisse ne sera "que" de 5,5%,  pour la quatrième année de suite.


"le problème du crédit nous ronge à petit feu, cela gène également de très bonnes entreprises hellèniques réputées saines", a tenu à ajouter M. Thomsen. 
Il a émis le souhait que les banques d'Athènes, en train d'ètre auditées par des spécialistes internationaux dont le rapport devrait ètre publié en janvier, alimenteront de leurs crédits les entreprises performantes après s'ètre débarassé de leur créances pourries.

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