mercredi 7 décembre 2011

Vous ètes- grec? désolé, mais Je ne veux pas traiter avec vous !



La crise qui étouffe les actifs des sociétés grecques sur le marché international touche le domaine d'achat de fournitures à l'importation. Le refus des grandes entreprises européennes, américaines et arabes à accepter des lettres créance des banques grecques accélère l'effondrement de l'économie   Récemment, une grande société allemande de traitement des eaux usées a envoyé une lettre à une société grecque avec laquelle elle travaille pour l'avertir que dans l'avenir elle n'accepterait plus ses garanties venant des banques grecques.
 La Grèce se classe désormais dans la catégorie des pays peu recommandables du monde comme la Syrie, la Libye ou la Tunisie!                                                                               Polyeco une entreprise avec une activité significative dans le domaine des projets environnementaux en Suède a du négocier une garantie de la Deutsche Bank sous peine de voir résiliés ses contrats si elle persistait à travailler avec sa banque Hellenique favorite, elle a également récemment perdu un projet de désamiantage d'une valeur de 1,5 millions d'euros simplement parce qu'elle était une entreprise Grecque! Les dommages causés à l'image du pays sont très élevés à l'étranger.                                                                                   Les problèmes s'étendent même à des filiales de multinationales opérant en Grèce, qui exigent désormais des garanties. Les pressions sur les hommes d'affaires se sont accrues lors des dernièrs mois causant de graves difficultés financières dans les entreprises grecques qui tentent de s'habituer au plafond de trésorerie de plus en plus limité que leur accorde les grandes banques nationales d'Athènes.                Il y a quelques mois les fournisseurs étrangers demandaient systématiquement un acompte de 30% sur toute commande avant même de livrer quoi que ce soit.                        Ajoutez à cela que récemment Athènes n'a eu d'autre choix que se fournir en pétrole en Iran (malgrès l'embargo) pour éviter que ses pompes se retrouvent à sec vu que tout les autres fournisseurs "respectables" ne voulaient plus leur livrer un seul baril de Brent.


Tout ce qu'auront reussi les réunions européennes à grand coup de médiatisation depuis 2010, est d'avoir ruiné la réputation de la Grèce sans améliorer sa situation budgétaire vu que ses recettes fiscales s'effondrent et que le ratio dette sur PIB se dirige vers les 200 %.

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