mardi 13 mars 2012

Guerre civile en Syrie : un coup du PNAC selon un général US



La Syrie , pour les grandes puissances de ce monde n'est qu'une case dont il faut prendre le contrôle.
L’ OTAN est véritable bloc atlantique dirigé par les USA , eux mêmes secondés par les théocraties pétrolières du Golfe persique regroupées au sein du Gulf Cooperation Council (GCC).
Tout ces gens là, on un besoin vital pour que le régime syrien disparaisse de l' échiquier politique. Ils y travaillent en utilisant des médias aux mains du Qatar comme Al-Jazira pour diffuser dans le monde leur version des événements et en armant des factions radicales des régions à majorité sunnite contre le leadership d’el-Assad, qui appartient à la minorité chiite alaouite.


Projet pour un nouveau siècle américain (PNAC)
Au mépris de l’opinion du peuple syrien, son sort a depuis longtemps été décidé par des forces opérant à l’extérieur des frontières du pays. Dans un exposé présenté devant le Commonwealth Club of California en 2007, le général américain à la retraite Wesley Clark évoquait un coup politique initié par des membres du PNAC. Clark citait un document confidentiel transmis par le cabinet du Secrétaire à la Défense en 2001 qui prévoyait la restructuration totale du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.


D’une manière solennelle, le document prétendait révéler des campagnes visant à déstabiliser systématiquement les gouvernements d’Irak, de Somalie, du Soudan, de Libye, du Liban et d’Iran. Selon le scénario familier d’un régime autoritaire réprimant systématiquement les opinions dissidentes et éliminant d’importantes fractions de la population, les mécanismes du stratagème géopolitique ont joué librement.
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Comment on désinforme à l’aide de Twitter et de Facebook
Par les propos enflammés de Susan Rice qui s’acharne à condamner el-Assad – comme elle avait condamné Kadhafi auparavant – les Etats-Unis tentent de nouveau d’invoquer la doctrine du droit de protéger pour agir directement contre le régime d’el-Assad. 
Les réseaux sociaux sont en premère ligne pour diffuser les infos qui justifient ensuite l'intervention au nom du "plus jamais ça".


La Ligue arabe en cheval de troie
La Ligue arabe prépare, en collaboration avec l’Arabie saoudite, une résolution presque identique à la première qui demande la mise sur pied d’une mission de paix armée pour la déposer à l’ONU. Très semblable à la tentative d’intimidation qui a précédé l’intervention en Libye, la nouvelle Résolution condamne el-Assad pour sa répression des manifestations par la force et demande une transition démocratique. On s’attend à ce que cette Résolution soit à nouveau refusée par les Russes et les Chinois, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Gennady Gatilov ayant déclaré que le document était également "un projet de Résolution déséquilibré".


L’ONU , institution partisanne
Le conflit syrien a mis en lumière des divisions de guerre froide de longue durée entre les puissances mondiales. Le veto sino-russe opposé à la Résolution demandant une intervention a empêché les puissances occidentales d’opérer une agression à découvert, comme l’a montré le rôle joué par l’OTAN en Libye. Il semble que le régime d’el-Assad sera déstabilisé par des groupes clandestins de mercenaires résolus à commettre des actes aveugles de terrorisme tels que des assassinats perpétrés par des snipers et la pose de bombes artisanales.


Les affaires intérieures de la Syrie ont peu d’effets sur les puissances qui tentent de faire tomber el-Assad. La vraie priorité consiste à isoler davantage l’Iran en éliminant son allié chiite alaouite de Damas. Israël tirerait un énorme bénéfice du renversement du régime el-Assad puisque le Conseil national syrien promet de rompre les liens avec l’Iran et de mettre fin aux livraisons d’armes au Hezbollah et au Hamas. Si le gouvernement syrien tombait et que l’Iran soit directement menacé, le risque d’un conflit régional serait extrêmement sérieux au cas où la Chine et la Russie interviendraient pour défendre l’Iran.


source : globalresearch.ca