lundi 30 avril 2012

La Russie met en garde l'UE des conséquences de l'embargo sur le pétrole iranien

La Russie a confirmé vendredi son opposition à l'imposition de nouvelles sanctions contre l'Iran sur son programme nucléaire et a déclaré que l'UE qui a adopté de nouvelles contraintes à l'achat de pétrole iranien est en train de nuire fortement à sa propre économie pourtant guère reluisante actuellement. 


Le ministre des Affaires étrangères de la Russie Sergueï Lavrov a déclaré dans une interview accordée sur une télévision d'Etat, "l'UE refuse d'acheter le pétrole iranien en dépit du fait que la plupart des pays européens s'appuient sur ​​ce type de pétrole. 


"Bien sûr, on pourrait dire que la pénurie sera couverte, mais certaines raffineries sont conçus spécifiquement pour le pétrole iranien ... Et les modifications necessiteraient des investissements trop importants pour l'Union européenne compte tenu de sa situation financière actuelle. " 


Lavrov a souligné l'opposition de Moscou à l'imposition de nouvelles sanctions contre Téhéran, y compris l'interdiction d'achats de pétrole décidées par l'Union européenne, qui est entré en vigueur en Juillet. Lavrov a déclaré: «l'unilatéralisme des sanctions pratiquée par nos partenaires occidentaux pour contourner le Conseil de sécurité prouve que l'Occident ne veut pas résoudre les problèmes relatifs à la non-prolifération de la technologie nucléaire, mais veut renverser le régime en place à Téhéran ». 
Lavrov a parlé à la veille du second round de pourparlers qui doivent se dérouler le mois prochain entre l'Iran et six grandes puissances - la Russie, la Chine, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne - et a suggéré que l'accent soit mis, lors de ces négociations, sur la volonté de trouver une solution négociée avec l' Iran afin d'établir les bases d'une coopération. 


La Russie et l'Iran aident la Syrie à importer le carburant nécessaire pour ses véhicules lourds, ce qui permet à Damas afin d'éviter l'impact des sanctions occidentales sévères qui lui sont imposé. 


Cela a contraint la Syrie à s'appuyer sur un petit nombre d'alliés, y compris l'Iran, afin d'obtenir du carburant pour le transport et le chauffage. 


L'Iran fait face aux mêmes sanctions sévères en raison de son programme nucléaire, bien que Téhéran affirme qu'il est "à des fins pacifiques", tandis que l'Occident est persuadé qu'il vise à produire la première bombe nucléaire iranienne. 
La société européenne Naftomar, qui était un fournisseur important de la Syrie à stoppé les livraisons de gaz et de pétrole liquéfié qui est utilisé dans les foyers et les entreprises en Syrie. 
Mais d'autres entreprises non-européenne pourraient reprendre le marché laissé vacant par les sociétés européennes.

La Russie fourni également à la Syrie des armes et une protection au régime Assad en bloquant les résolutions du Conseil de sécurité qui condamnent la campagne de répression du régime. 
L' ONU affirme que Damas a tué 9000 personnes depuis Mars 2011, début de l' insurrection. 
Moscou a cependant incité Assad a soutenir le plan de paix élaboré par M. Kofi Annan.

Mais il n'y a aucune indication que la Russie puisse changer sa position concernant les échanges commerciaux avec la Syrie. 
Moscou a critiqué les pays occidentaux qui essayent d'imposer des sanctions afin de faire obstruction au Conseil de sécurité où le droit de veto de la Russie et de la Chine contrecarrent les visées guerrières de l' occident à l' encontre de la Syrie et de l' Iran, car c'est le même combat pour les USA ,l' UE et Israel. 


Le ministre russe de l'énergie a refusé de commenter les livraisons de gazole à la Syrie en provenance des ports russes. 
Le ministère des Affaires étrangères a réaffirmé la nécessité pour la Russie de commercer avec Téhéran. C'est pour Moscou un partenaire idéal qui produit de grandes quantités de diesel, mais qui a besoin d'obtenir des approvisionnements suffisants en essence, un carburant utilisé part la plupart des voitures en Iran.