vendredi 18 mai 2012

Drachme ou Euro : la Grèce sommée de choisir vite

Cela fait 20 ans qu' on répète que l' euro ça ne peut pas marcher.
Enfin les imbéciles commencent à comprendre.
On aura jamais perdu qu'un quart de siècle bien utilisé par le reste du monde.


Il semble acquis maintenant la Grèce va quitter l’euro et l’Europe car il n’y a pas la volonté de la population de s’imposer les sacrifices nécessaires pour y rester. L’avenir nous dira ce que vaut cette decision.De toute manière quelqu ‘un paiera la défection de la Grèce. 
Le temps de s'adapter à la nouvelle donne ne sera pas plus long que les souffrances que lui impose la Troïka ( BCE,Commission européenne et FMI). Il est évident que le retour à la drachme doit s'accompagner d'un défaut complet sur toutes ses dettes et une dévaluation de combat, ainsi la Grèce comme l'Argentine il y a dix ans retrouvera le chemin de la croissance et de la prospérité. Toute autre solution est illusoire et ne résoudra rien sinon gagner du temps et aggraver la situation: ce qui a été fait depuis 2 ans.


Il est à noter que l’Allemagne s’est toujours accommode d’une monnaie forte. Lorsque Mitterrand a eu l’idée de l’euro pour ancrer l’Allemagne à l’Europe après sa réunification, celle-ci a exigé un euro fort. 
C’ est bien là le début de nos déboires car cet euro fort exigeait une autre forme de politique qui n’a jamais mise en œuvre : c’était la convergence économique. 


La création de l’euro est l’histoire de la charrue devant les bœufs et d’être maintenant sous la dépendance d’une Allemagne forte. Sarkozy a maintenu l’illusion d’une France traitant d’égal à égal avec l’Allemagne.


Il est dans l'intérêt de la Grèce de quitter la zone euro au plus vite. IL n'y a aucun espoir de reprise si la Grèce se maintient dans la zone euro en raison de la cherté de cette monnaie et des mesures d'austérité qui vont à l'encontre des intérêts économiques de la Grèce.
Certes, le consommateur grec verra son pouvoir d'achat diminuer significativement mais ceci serait une bonne chose pour les entreprises exportatrices.


Les Chicago boys, ex Goldman Sachs, qui gouvernent brutalement depuis Bruxelles trahissent tous les peuples qui ont revé cette Europe. Cette pseudo Union Européenne,ultra-Liberale et antisociale est une machine de guerre économique au services des financiers internationaux. Sauve qui peut, le bateau coule.

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