mardi 29 mai 2012

Euro zone : avec la faillite de l' Espagne c'est "game over"




L'Espagne ne pourra pas se rassurer elle-même...
L'histoire est prévue de longue date, Grèce, Espagne, Portugal, Italie, bref une question d'ordre mais c'est faillite totale organisée...
A noter que la banque espagnole qui coule en ce moment à été fondée par un gars du FMI alors...Pas besoin de chercher trop loin les évidences.
Il ne faut pas se réjouir inutilement du malheur economique de l'Espagne même si on peut reconnaître que l'Union Européenne est un fiasco économique total, aggravé par la "monnaie unique" par effet-domino.


60 % des créances immobilières détenues par les banques sont douteuses (Pascal de Lima, économiste) soit 180 milliards d'euros prêtes dans les années d'euphorie de 2000 a 2007.
Trente milliards gagés par le gouvernement espagnol pour renflouer son système bancaire et soutenir ses propres entreprises , les chiffres paraissent effrayants.
En 2010 et 2011 , notre assemblée nationale , unie comme les dix doigts de la main, ont voté comme un seul homme vingt six milliards d'euros de crédit pour la Grèce .


Irlande, Portugal et Grèce; ça pouvait encore aller . Avec l'Espagne, nous changeons de catégorie . La Pesetas reviendra-t-elle avant la Drachme ? Aux dernières nouvelles, les déboires espagnols font monter les taux d'adjudication italiens . Dès que l'Italie sera touchée, nous pourrons tirer le rideau . Ce sera probablement le cas avant la fin de l'année, à moins que les CDS grecs ne soient activés avant.
 Là, ce sont les banques américaines qui plongeront en premier . Mais comme tout est systémique, peu importe qui plonge en premier . Champagne !
Le pire est devant l'Espagne et la zone euro.


Encore un bel héritage de ceux qui ont mis en place le "Grand Marché Européen", avec sa "monnaie unique" et cela montre, démontre que les souverainistes avaient raison.


De Philippe Seguin à Nicolas Dupont-Aignan, en passant par Philippe de Villiers ou JP Chevenement : pardon on s'est trompé vous aviez raison sur toute la ligne.


Les quatre principales banques grecques ont reçu lundi 18 milliards d'euros du Fonds européen de stabilité financière (FESF) en vue de leur recapitalisation, selon le Fonds grec de stabilité financière. La Banque nationale de Grèce (BNG) a reçu 7,43 milliards d'euros, Alpha Bank 1,9 milliard, Eurobank 3,97 milliards et la Banque du Pirée 4,7 milliards d'euros. Ces sommes font partie d'une enveloppe de 25 milliards, versée par le FESF au Fonds grec de stabilité pour la recapitalisation des banques grecques, après les pertes de l'ordre de 28 milliards d'euros qu'elles ont subies du fait de l'opération de restructuration de la dette en mars. Au total, l'enveloppe atteint 50 milliards d'euros. La Bourse d'Athènes a clôturé en hausse de 6,87% lundi.


Il y en a marre de cette économie européenne, digne de l'union soviétique. Que chaque pays retrouve sa devise et les pays bien gérés verront leur monnaie réévaluée et les pays gérés par des pieds nickelés subiront dévaluation après dévaluation...