jeudi 17 mai 2012

Les banques espagnoles : une bombe à retradement pour la France

En Espagne, ce qui s'est passé sous le gouvernement Aznar est une folie néo-libérale doublée d'un aveuglement pro américain inoui. 
Cet homme a contribué à déclencher la guerre en Irak, il a choisi l'option construction pour faire briller l'Espagne vis à vis du monde entier. 
Cette économie artificielle et éphémère a fait beaucoup de mal à l'Espagne. Ici tout le monde s'est endetté pour acheter une, deux ou trois maisons et les banques suivaient... 
C'était scandaleux et écoeurant voir tout ce gaspillage de consommation inutile. 
Et pendant ce temps les Aznaristes (maires du parti populaire, promoteurs et constructeurs amis, plus des sociétés champignons et écran) se remplissaient les poches. Beaucoup d'argent a été détourné via paradis fiscaux et quand un juge comme Garzon entreprend de remettre de l'ordre dans tout ce marasme aznariste et hasardeux, il est poursuivit par ceux même qui sont reponsables de la situation économique dont l'Espagne, les espagnols et l'Europe souffrent. 
La politique gérée de cette façon c'est de l' arnaque pure et simple.



La France en mauvaise posture
 En espagne "les banques ont ouvert tout grand les vannes du crédit". Et d'où est venu cet argent, à votre avis ? 
Il a été prété en grande partie par la France! Donc le problème de la dette espagnole, c'est en fait notre problème. 
Le vieil adage dit: "si vous devez 1 Milliard d'Euro aux banques françaises, vous avez un problème; si vous devez 185 Milliards d'Euros (ce qui est le cas), ce sont les banques Françaises qui ont un problème". 
Prochaine étape, l'Italie, à laquelle nous avons prété 425 Milliards d'Euros...


Ca allait bien jusqu'à ce que ça aille mal...
Avant l' effondrement de 2007-2008 on citait en exemple l' Espagne.
L'ecroulement de l'immobilier avec ses "banksters" lui ont joué un mauvais tour.
Tout est a ramener au modèle économico-industriel, l'avoir oublié coute cher aujourd'hui.
Les modèles aujourd'hui florissants seront demain les victimes de leur développement (cela commence en chine)
lorsque l'OMC initiée par le GATT aura tout épuisé, seuls les états ayant un développement harmonieux tireront leur épingle du jeu.



Le bûcher des vaniteux
Il y a peu de temps de cela l' Espagne pérorait : « Berlusconi est jaloux de nous car nous avons dépassé l'Italie et bientôt sera le tour de la France ». 
Les rires raisonnent encore dans les milieux financiers européens, car tout le monde se posait la même question, avec quelle économie ? 
Du bâtiment ou du tourisme de masse ? Combien de sociétés industrielles digne de ce nom, 100% espagnole, sont la locomotive du Pays ? Grâce à son entrée dans l'UE et à une bulle de crédits, l'Espagne est sortie définitivement du franquisme. 
Mais avec la crise économique mondiale, il y a la triste réalité des tiroirs vides.