mercredi 15 août 2012

La lutte des places


Dirigeants du PC et associés
Ils glosent sur le triste monde et ratissent dans la lutte des places,
mais ne proposent que la chimère de la «révolution par les urnes»
N’en citons que deux
-Buffet, appelée autrefois par Jospin avec Jean Luc Mélenchon à gérer le système:

« Nous serons dans la majorité de gauche avec une volonté constructive et autonome ».

-Patrice Bessac, porte-parole du PCF, qui ne dit pas autre chose:

« Nous voulons être une force constructive et critique, notre but n’est pas de taper sur le PS. Sans être des béni-oui-oui, nous ferons partie d’une majorité de gauche qui n’a pas le droit de décevoir. Notre priorité est l’intérêt de la France, pas de jouer les vierges rouges effarouchées. » (L’express.fr 31.05)

Effectivement, ni vierge, ni rouge…

Après eux le déluge
Comme lors des précédentes grandes crises capitalistes,
la classe dominante attend la destruction des forces productives
pour relancer son taux de profit et son accumulation de capital.

Cette fois-ci, la destruction va toucher tous les recoins du globe,
et s’accompagner de désastres écologiques
Il faudra pourtant, pour éviter les désastres annoncés,
économiques, sociaux, et écologiques, mettre un terme à la dictature des banquiers,
par la légitimité du nombre et la raison de la force.
Autant le dire, et s’y préparer, en dépit de tous les politiciens de la lutte des places.

La page blanche
La crise continue de recéler en elle-même la dynamique de sa poursuite. Quel paradoxe pour un système qui était présenté comme indépassable, stade ultime du développement de la société et, n’ayons pas peur des mots, de l’Humanité ! 
Ce n’est pas sans appréhension ni sans vertige que les pages blanches qui suivent vont être remplies…
Juste avant de se tirer une balle dans le coeur , en 1994 , Guy Debord avait envoyé à ses amis une lettre contenant un carton blanc vierge .
Peut-être a-t-il voulu évoquer cette page blanche de l’histoire à écrire , lui qui pensait que c’était  » la première fois dans l’Europe contemporaine qu’aucun parti ou fragment de parti n’essaie plus de seulement prétendre qu’il tenterait de changer quelque chose d’important.»

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