mercredi 15 août 2012

L’Espagne dans une situation intenable


Somos pobres
-les banques espagnoles ont un encours de crédit de 337 milliards d’euros nets auprès de la BCE
-les prêts des banques aux administrations publiques atteignent 105 milliards ,ce qui n’est pas suffisant ,les Communautés Autonomes font appel au crédit fournisseur (ce sont de simpayés tout simplement)
et au fond spécial du gouvernement qui ne prévoit que 18 milliards (dont 6 de prêts de la loterie nationale et 12 que le gouvernement n’a pas et demande à la BCE )
-les mêmes communautés sont en quasi faillite ,la Catalogne vient de payer les salaires de mars 2012 grâce à un emprunt relais(sic)…
Valence appelle au secours..

-les service de la dette d’état atteint 40 milliards par an et s’envole alors que le PIB recule.
-les besoins d’emprunt pour le seul mois d’octobre sont de 27 milliards d’euros
et le gouvernement appelle déjà la BCE au secours

En résumé

le gouvernement appelle la BCE au secours, les régions appellent la BCE à la rescousse,les banques demandent encore plus d’argent à la BCE.

L'Espagne a vendre
Le gouvernement espagnol Rajoy applique sa politique : le néo conservatisme ou néo libéralisme – Pour reprendre un mot de Léo Ferré :
"C’est dégueulasse du verbe dégueuler".
Les espagnols ont entièrement raison : C’est un hold up.
C’est un test après la Grèce, combien d’entreprises vont être rachetés à la casse ? Combien de territoires ? Combien d’humains ? Par QUI ?

Les feux D'Ibèrie
Ces jours-ci beaucoup de fonctionnaires sur leur bureau ou sur leur porte affichent ouvertement leur désaccord avec les coupes budgétaires, ca ne les empêche pas d’être objectifs, impartiaux, neutres dans la gestion des intérêts de leurs concitoyens. 
Les menacer de sanctions disciplinaires ca revient à utliser la contrainte pour obtenir de force la fin des manifestations. L’Espagne était encore une dictacture il y a moins de 40 ans alors les vieux réflexes autoritaires reviennent vite, et de l’autre côté la crispation vient vite aussi. 
Il faut que Merkel et compagnie comprennent qu’ils ne peuvent pas jouer ainsi avec la démocratie espagnole qui est encore fragile. Justement maintenant que l’Espagne dépend du bon vouloir de ses partenaires européens qui doivent éteindre l’incendie bancaire (les vrais incendies ne seraient pas si nombreux s’il n’y avait pas eu avant des coupes budgétaires dans l’entretien des bois et forêts).


La fin de la scolarité post-obligatoire gratuite c’est aussi très inquiétant, il y a d’autres moyens de faire des économies. Les dépenses somptuaires de la ville de Valence alors même qu’ils ont une dette si énorme, ça exaspère forcément. Les 11 millions qu’a couté le nouveau pont de fusta et l’autre pont qui remplace le pont de Serranos ce n’était pas urgent, c’est une amélioration utile mais pas indispensable quand on a pas le premier sou pour payer.


La ville de Jerez de la Frontera qui a une dette de 1 milliards d’euros dont 328 millions auprès des fournisseurs, qui ne sont plus payés depuis longtemps,
va licencier 390 employés .

Mais qui va payer ces chômeurs puisque l’état est en faillite ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

la source CORAN? SORAT2

278. O les croyants! Craignez Allah; et renoncez au reliquat de l’intérêt usuraire, si vous êtes croyants.



279. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l’annonce d’une guerre de la part d’Allah et de Son messager. Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne, et vous ne serez point lésés.