vendredi 28 septembre 2012

France Culture et sa propagande social-démocrate atlantiste et européiste


Propagande de classe


Quant à l’ « actualité » proprement dite, devenue objet central, elle est commentée avec un parti-pris systématiquement social-démocrate, atlantiste et européiste. Des auditeurs comme Patrick Broguière, regrettent de trouver sur France Culture « la même actualité, les mêmes redites et les mêmes silences partiaux que la plupart des autres médias sur les sujets sensibles. » Citons parmi ces parti-pris, le soutien d’Alexandre Adler à la guerre en Irak, la propagande anti-Serbes de Finkielkraut, ou très récemment les journées entières de reportages anti-Bachar El Assad.

Toute approche marxiste des sciences humaines est abandonnée. L’émission d’histoire est confiée à Jean-Noël Jannenet, fils de ministre pompidolien et secrétaire d’Etat sous Mitterand. L’émission de philosophie est confiée au fils d’universitaire Enthoven, qui résume savamment le marxisme à un « économisme ». Puisqu’on aime les « questions » sur France Culture, on s’interroge aussi sur l’économie. Des gens aussi indécents qu’Eric Le Boucher, directeur de la rédaction d’Enjeux/Les Echos, participent régulièrement aux tables rondes de « L’économie en questions ». L’émission est d’ailleurs animée par Olivier Pastré, né à Neuilly et ancien président de la banque d’affaires IM Bank. Qu’on se rassure : certains gardent malgré tout « les pieds sur terre ». Ainsi Sonia Kronlund nous initie aussi à la sociologie. Entre handicapés, malades d’alzheimer, réfugiés, autistes et autres minorités nomades, on rend parfois visite à cette race en voie de disparition qu’on appelle les « travailleurs ». Mais avec prudence cependant, car on sait que l’existence du monde « ouvrier » est une des causes du « lepénisme ».

Pas de hasard en ce bas-monde : ce n’est pas la culture qui rassemble ces professionnels, mais l’intérêt de classe. La radio d’éducation populaire est devenue un organe de propagande social-démocrate. On ne compte plus le nombre de producteurs s’étant illustré dans les « régimes » (ce mot est à la mode sur France Culture) de François Mitterand et de Hollande : Laure Adler, conseiller culturel de François Mitterrand en 1989, Olivier Poivre d’Arvor, directeur du Centre culturel français d’Alexandrie (1988-1990), qui soutient ouvertement Hollande en 2012, Hélène Cixoux, membre de « Désir d’avenir » (Ségolène Royal), Brice Couturier, attaché parlementaire du Groupe socialiste du Sénat pour la Commission des affaires étrangères et de la Défense, Nicolas Demorand, directeur de Libération, Antoine Garapon, membre de Terra Nova, Jean-Noël Jannenet, deux fois secrétaire d’État de François Mitterand, Frédéric Martel, chargé de mission du ministère de la Culture (1992-1993), conseiller de l’ancien Premier ministre Michel Rocard (1993-1994). Qu’on se rassure, ces socialistes restent fidèles à l’internationalisme et savent trouver des voix à l’étranger pour leur servir d’écho, telle Adbelwahab Meddeb, fils d’un cheik tunisien, pro-Ben Ali, nostalgique de la colonisation, ou Alexis Ipatovstev, contre-révolutionnaire auto-satisfait offrant un rendez-vous quotidien aux pourfendeurs du communisme.

extrait de : Comment France Culture est devenue une ennemie de classe Valentin Martin - COMITE VALMY

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