dimanche 30 septembre 2012

François Hollande "Ubu le Tartarin" c'est du vent : un fiasco total !



Ces jours je reprend ma lecture et tombe sur ces billets au vitriol !
Oui, tout cela était à prévoir... oui, tout le monde savait que Hollande "Fraise des Bois" ne serait pas à la hauteur, ses "amis" en tête ....
Et maintenant, ce mauvais scénario est en train de devenir réalité... La France est plus que jamais dans le doute et au bord du gouffre.

Alors, oui, il était de bon ton de critiquer Sarkozy, de le détester, de l'insulter.... Mais, il faut se rendre à l'évidence, avec lui, la France avait une (toute petite) chance de s'en sortir.
Ce "mec" se mettait en quatre pour redresser le pays, parce qu'il aimait ça et aussi parce qu'il avait envie de nourrir ses ambitions... Ca fait partie du personnage... (généralement, on prend le bon et le mauvais et on fait avec, même si on n'est pas d'accord avec tout). 
Et maintenant, cela serait presque drôle de voir que tout le monde se met à dire "finalement Sarko n'était pas si mauvais que ça..." 

Perso, je n'ai plus trop envie de rire, car tout ce qui se passe, tout le monde savait que ça allait arriver mais il est de bon ton de donner des leçons en France et de jouer les indignés pour tout et n'importe quoi, alors il fallait "virer Sarko" coute que coute... Et à peine qutre mois après.... ça coute déjà très cher.... 


Philippe Tesson – Le Blog note - Le Point



Le Père Ubu 04/09/2012
Quelles réponses François Hollande a-t-il apportées à cette situation depuis qu'il est au pouvoir, depuis quatre mois ? Un discours au pire apaisant, au mieux confiant - il vient seulement, ces jours derniers, de convenir de la gravité de la crise -, inspiré par une conception désinvolte pour ne pas dire cynique du rapport au temps - j'ai pour moi la durée - à laquelle Martine Aubry s'associe en promettant deux quinquennats Hollande ! Des proclamations d'intention sur sa volonté de réduire la dépense publique, contrariées par des mesures qui l'augmentent. Des actes symboliques qui ont fait long feu à en juger par les réserves syndicales lors de la conférence sociale. Des décisions qui sont autant de ballons de baudruche - le smic, le prix de l'essence. Des menaces verbales fanfaronnes visant le patronat et divisant la nation en dépit d'un sermon républicain rassembleur. Bref du vent, une brise légère, à l'exception d'une mesure héroïque, la seule qui ait un sens et qui ne demande pas d'effort à celui qui la prend : le coup de massue fiscale. Il y a du Père Ubu chez Hollande. "Messieurs, nous établirons un impôt de dix pour cent sur la propriété, un autre sur le commerce et l'industrie, et un troisième sur les mariages et un quatrième sur les décès, de quinze francs chacun.



Tartarin le bravache 10/09/2012
Tartarin a parlé. Écoutons-le. "Je montre la voie... Je fixe le cap... Je sais où je vais... Je ne me défausse pas... J'assume... J'accélère... Je fixe les étapes... Je donne le rythme... Je suis en situation de combat... Je m'étais préparé...". Bigre ! Il y a deux Hollande. Le modeste et le fanfaron. Celui qui joue l'humilité et celui qui joue la vaillance. Ils ne font qu'un : cela s'appelle un bravache. 

Il avait révélé sa nature dans sa péroraison, lors du fameux débat qui l'avait opposé à Sarkozy avant le second tour. On se le rappelle : "Moi, président de la République...". Ce côté "on va voir ce qu'on va voir !" Après quatre mois, on a vu. Croyez-vous qu'il en ait tiré la leçon ? Allons donc, il a récidivé hier soir, comme si de rien n'avait été, sans vergogne, avec un cynisme tranquille, cauteleux. D'un trait de plume, il efface allègrement les quatre premiers mois de son mandat. C'était pour voir, comme au poker. Il a le culot de nous dire : "Les cafouillages, c'est fini." Et il ajoute : "Le temps est à la mobilisation." Enfin ! 

"Le changement, c'est maintenant." Voyons, c'était une blague, on dit assez que je suis un blagueur sympa. Le changement, c'est pour dans deux ans, et encore, c'est plus exactement pour dans cinq ans. Donnez-moi cinq ans, vous verrez le résultat. Certes, "je m'étais préparé", mais l'urgence était de détruire ce qu'avait fait Sarkozy, "ce sale mec". Ça n'a coûté que six milliards d'euros, ce qui est peu de choses.

La gauche dupée 24/09/2012

Rien n'y fait. Ces dernières semaines où François Hollande a tenté de contrarier le courant d'opinion qui lui était défavorable depuis juillet n'ont servi à rien. La dernière enquête en date, celle de l'Ifop publiée dimanche par le JDD, confirme, et même amplifie une tendance négative. Le président de la République, à 43 % de satisfaits, perd 11 % d'opinions favorables. Son Premier ministre, à 51 %, en perd 7 %.

On reprochait à Hollande son immobilisme, son silence, sa transparence. Il a parlé, et on met en question ses atermoiements, ses imprécisions, sa transgression de la parole donnée. Il a pris conscience de la gravité de la crise. On ne lui en sait pas gré. Tout se retourne contre lui. Les quelques gages qu'il a récemment donnés à l'évidence et à la raison ne lui profitent pas à droite : c'est un peu tard, et cela vient après une stratégie maladroite de division et de mépris.

Quant à la gauche qu'il a portée au pouvoir au vu de sa promesse de "ré-enchanter le rêve", comment s'accommoderait-elle du prix dont elle va payer ce retour à la réalité ? Elle se sent dupée. Était-il dupe lui-même, ou feignait-il ? Dans la première hypothèse il serait nul, dans la seconde il aurait trompé son monde. Dans les deux cas, le voici piégé. De tous côtés, le voici assailli.

Tesson : Hollande, c'est du vent ! - Le Point

Hollande : un Tartarin à l'Élysée - Le Point


Tesson : Hollande, le fiasco total - Le Point

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