mardi 11 décembre 2012

Arcelor Mittal : L'envoyé de Ayrault chahuté à Basse Indre

Deux bidochons qui veulent faire avaler des couleuvres aux salariés...



Le séïsme à Mittal Basse Indre


De l'inquiétude à la colère. Une semaine après l'annonce du projet de transfert des lignes de décapage (désoxydation) et de laminage (aplatissement) vers Florange, les 546 salariés de l'usine d'ArcelorMittal de Basse-Indre (Loire-Atlantique) ont débrayé lundi. Dès 5 h 30, un piquet de grève bloquait l'entrée du site. A 10 h, un vote à main levée décidait de la poursuite de l'occupation jusqu'à jeudi soir.

Les salariés maintiennent donc la pression, dans l'attente d'une réunion du comité central d'entreprise extraordinaire d'ArcelorMittal Atlantique-Lorraine, qui doit se tenir jeudi après-midi à Paris. L'intersyndicale CGT-CFDT-FO a d'ores et déjà prévenu qu'elle déclencherait un droit d'alerte et chargerait le cabinet d'expertise Secafi d'étudier la faisabilité et la viabilité du transfert.


Fougerat dégage !


Jean-Pierre Fougerat a eu droit à un accueil musclé. 
Le député, qui a succédé à Jean-Marc Ayrault dans sa circonscription, s'est rendu sur le site ArcelorMittal de Basse-Indre (Loire-Atlantique) lundi. Les syndicats CGT, CFDT et FO de l'usine ont décidé d'y prolonger leur mouvement de grève, entamé le jour même, jusqu'à vendredi matin. Et certains n'ont pas pris de gants pour faire part de leur exaspération devant le langage un peu trop "technocratique" de l'élu. 
"Putain on parle de faire fonctionner un laminoir nous, pas de comité de vigilance...Ton discours ça pue !". Ambiance...



Un élu socialiste, qui demeure anonyme, raconte dans "Le Figaro" : "Sur les marchés, certains de nos électeurs nous interpellent ainsi : 'Hé, ça va la droite ?'"



Politique trop conciliante avec les patrons
Ces résultats s'inscrivent dans un moment particulier pour le gouvernement, résolument engagé sur une ligne sociale-démocrate. Après le plan de compétitivité salué par le Medef, le premier ministre a refusé de recourir à une nationalisation temporaire de Mittal. Et a formulé cet aveu, dimanche dans le JDD: «François Hollande n'a jamais promis qu'il sauverait toutes les usines.» Une formule qui renvoie à celle de Lionel Jospin - «l'État ne peut pas tout» -, perçue à l'époque (en 2000) comme un aveu d'impuissance. 
De quoi inquiéter l'aile gauche du PS, déjà remontée contre une politique jugée trop conciliante avec les patrons. «Sur les marchés, certains de nos électeurs nous interpellent ainsi : “Eh, ça va, la droite?”», s'inquiète un élu socialiste. «Ces résultats traduisent une déception par rapport à ce qu'on fait au gouvernement, s'alarme un conseiller ministériel. Nos électeurs ne sont pas venus voter.» «L'affaire Cahuzac (qui se voit accuser par Mediapart d'avoir détenu un compte en Suisse, ce qu'il nie) n'a rien arrangé, ajoute un autre conseiller. Le sentiment se répand que les politiques ne peuvent plus grand-chose, excepté pour eux-mêmes.»


Nantes. ArcelorMittal Basse-Indre: le député Fougerat n'a pas convaincu | PresseOcean.fr

http://www.rtl.fr/actualites/info/politique/article/video-bruno-le-roux-sur-rtl-la-lettre-de-francois-hollande-au-juge-etait-un-courrier-prive-7755727481

http://www.20minutes.fr/article/1061637/site-arcelor-basse-indre-a-arret-total

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