samedi 1 décembre 2012

Grèce : Le régime des colonels a laissé la Grèce sans aucune dette publique

Voici comment rendre les dictateurs populaires aux yeux du peuple !

Entre 1999 et 2009, il a été payé aux haut fonctionnaires grecs plus de 26 millions d'euros (trouvés et prouvés) en diverses enveloppes et pots de vin par des multinationales américaines et européennes. Maintenant, calculez les montants des pots de vins non découverts car en Grèce, il faut graisser la patte, c'est bien connu... C'est une tradition ancestrale, une coutume locale comme boire le café ou trinquer à l'ouzo. Une fois qu'on a compris ça, on peut avancer. Les Allemands de Siemens l'avaient parfaitement compris : - ) Depuis longtemps. Les Américains aussi. Ne vous étonnez pas alors de voir les députés grecs vendre leur pays avec autant de facilité... 


Bientôt une coalition internationale pour bombarder la Grèce comme la Serbie quand ils auront voté pour le leader d' Aube Dorée ?

Imaginez...

 que l'on apprenne que deux ministres de l'UMP et deux du PS ont des comptes en Suisse qui sont alimentés par des multinationales allemandes. Imaginez que le PS ait reçu 1 million d'euros de l'étranger pour financer ses campagnes.
Vous seriez scandalisés. Eh bien, c'est ce qu'on voit presque chaque jour ici, des affaires de corruption tombant les unes après les autres. Et je ne vous parle pas de celles qui se murmurent.

Voici quatre ans par exemple, les Grecs avaient découvert que des millions d'euros de Siemens avaient atterri par une série de malencontreux hasards sur des comptes en Suisse. Et que par d'autres hasards tout aussi heureux, ces comptes appartenaient à leurs députés...

Comme Tasos Mantelis, ancien ministre socialistes des Transports à qui Siemens avait "ouvert" (par totale inadvertance) un compte helvète et y déposait des sommes par tranches de 200.000 à 250.000 euros.
Le Ministre de la Défense Akis Tsochatzopoulos (socialiste) s'est retrouvé lui aussi avec des euros arrivant sur son compte par erreur d'aiguillage. Tout comme le Ministre de l'Intérieur Christos Markoyiannakis. Tout comme Giorgos Alogoskoufis le Ministre des Finances, pourtant bien placé pour le contrôle des changes, ha ha ha. Les deux derniers étaient des élus de Nouvelle Démocratie, l'équivalent de l'UMP.

Le problème vira ensuite au cauchemar puisque chaque parti politique sortait une affaire de corruption concernant l'autre (cela ne vous rappelle rien?) pour étouffer le bruit média fait autour du sien. Par exemple la Ministre du Tourisme Angela Gerekou a été obligée de démissioner parce que son mari avait oublié de payer plusieurs millions d'euros de ses impôts, une fuite venant du Ministère des... Finances. Un autre député, Evangelos Meimarakis, président du parlement grec, rien que ça, s'est retrouvé, lui, dans une mega affaire d'évasion et de blanchiement de 10 milliards d'euros au profit d'autres députés et politiciens. 

Au début, les députés et ministres du Pasok et de la NlleDemocratie ont absolument tout fait pour que ces affaires soient étouffées. Mais une fois révélées, elles se sont ensuite transformées en réglements de comptes et pugilats entre socialistes et démocrates. Les anciens Ministres des Finances socialistes Yiorgos Papakonstantinou et Evangelos Venizelos, eux, sont même officiellement accusés par Alexis Tsipras d'avoir protégé les 2.000 fraudeurs grecs de la liste Lagarde et d'avoir tenté de mettre en prison le journaliste qui l'a publiée en novembre 2012. Les faits lui donnent hélas raison. Qui peut en effet lever la main de la Justice grecque avec une telle vitesse si ce n'est les grands partis politiques aux commandes ?


Le Blog de Pierre Jovanovic 2012 : REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE

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