mercredi 12 décembre 2012

Panique à Bruxelles : Berlusconi va t il lancer la destruction de l' Euro ?



 Le populisme ou l'Europe !

Berlusconi a reproché mardi au gouvernement Monti de se soumettre au diktat austéritaire allemand et d'avoir mené ainsi l'Italie dans la récession. 
Le quotidien conservateur ABC craint que l'Italie ne dérive vers un populisme dangereux en ce début de campagne électorale : "L'état d'urgence permanent dans lequel se trouve le système politique italien a créé une situation qui, avant les élections de février, favorise les extrêmes qui s'opposent à la politique de rigueur européenne. 

Les citoyens les plus modérés, soucieux de la stabilité, pourraient se retrouver sans modèle politique si Monti ne présente pas sa candidature. La présence de Berlusconi va encourager le glissement d'un courant populiste désireux de suspendre tout ce que les technocrates ont fait jusque-là. … 


Il ne serait pas étonnant que l'Italie devienne subitement le premier grand pays porteur d'un important mouvement politique qui favorise une sortie de l'euro. Le risque de contagion d'autres pays par une telle sorte de populisme pourrait s'avérer fatal."


Respecter la volonté des électeurs

L'annonce du retour de Berlusconi sur la scène politique a fait grimper les primes de risque des obligations d'Etat italiennes. 

Dans de nombreux pays européens, les politiques ont mis en garde contre une Italie instable. Le quotidien de centre-gauche Ta Nea critique cette réaction et rappelle que contrairement à Monti, Berlusconi a toujours été élu par son peuple : "De qui se moque-t-on quand les citoyens élisent leur Premier ministre et qu'une autre personne dirige le pays ? Quand on forme des gouvernements sans respecter les voix des électeurs ? … 


On ne peut s'opposer à la participation de technocrates à un gouvernement. Au contraire, ils peuvent être très utiles, à un certain moment, pour une période donnée et sous certaines conditions. Mais cela suffit. Il faut une certaine mesure politique, car la légitimité démocratique se base sur la voix des électeurs, quelle que soit l'imprévisibilité de ce facteur. Si les gouvernements s'installent autrement qu'en étant élus, les marchés ou le Commissaire européen aux affaires monétaires Olli Rehn seront peut-être soulagés, mais il ne s'agira plus de démocratie."


L'UE et Merkel : Une relation Sado Maso

La chancelière allemande Angela Merkel ne voit pas la crise de l'euro se terminer dans les cinq prochaines années. 
L'heure est à plus de rigueur, a-t-elle déclaré samedi lors d'un congrès de son parti, la CDU. Le journal économique libéral Diário Económico appelle Merkel à assumer ses responsabilités en Europe : "Merkel a une nouvelle fois prescrit l'unique remède qu'elle connaît et qu'elle apprécie. 
Mais l'UE ne supporte plus l'austérité. Elle a toutefois raison sur un point : il faudra des années pour résoudre une crise d'une telle ampleur. … Le problème de l'Europe est avant tout économique ; elle ne parvient pas à générer suffisamment de richesses pour rembourser ses dettes. Les Etats 'sauvés', empêtrés dans la récession, ont besoin de taux plus faibles et de temps supplémentaire. … 
En outre, l'Europe septentrionale, qui profite de la crise (l'Allemagne se finance à des taux pratiquement nuls), doivent davantage investir dans les pays en crise. … 
Lors de sa visite au Portugal, Merkel a l'occasion de montrer qu'elle peut guider l'Europe avec une politique de soutien. Dans le cas contraire, elle sera la fossoyeuse de l'euro et de l'UE."


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Χάθηκε το μέτρο!

euro|topics - L'UE plie sous le diktat austéritaire de Merkel

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Finalement Berlusconi est une bonne alternative à la destruction de l'euro, l'euro doit être détruit, c'est l'enfant des satanistes qui noous gouvernent