lundi 10 juin 2013

Jérome Cahuzac Les Tient Il Tous Par Les Couilles ?



Jérôme Cahuzac serait en possession de dossiers sensibles sur diverses affaires obtenues alors qu'il luttait contre la fraude fiscale estimée à 10,8 milliards d'euros en 2011. 
L'ancien ministre du Budget, parti après le scandale de son compte en Suisse chez HSBC, a-t-il emporté avec lui quelques informations brûlantes sur des dossiers fiscaux sensibles ? Est-ce la raison qui a poussé la classe politique à étouffer quelque peu la polémique ?

Il faut avouer que la réaction des politiques lors de la démission puis des aveux de Jérôme Cahuzac a été bien loin de ce qu'on aurait pu s'attendre. Le ministre du Budget qui faisait de la fraude fiscale, estimée à 10,8 milliards d'euros en 2011, son grand combat détenait un compte en Suisse chez HSBC.

Des dossiers qui dérangent ?


Pourtant, le lynchage public que tout le monde attendait ne s'est pas fait ; mais la raison restait un mystère. Pourquoi la droite ne s'est pas vengée sur Cahuzac des attaques que la gauche avait portées sur Eric Woerth alors impliqué dans l'affaire Bettencourt ?

Une piste pourrait être certains dossiers et certaines informations que Cahuzac aurait en sa possession. Informations qu'il a obtenues en tout légalité et avec lesquelles il aurait pu faire pression.


Une dizaine de réunions secrètes


Les faits remontent au 7 avril 2010. Jérôme Cahuzac a prévenu les deux ministres UMP de son arrivée et exposé la raison de sa visite : il veut consulter le dossier de plusieurs personnalités. Lors de sa rencontre éclair avec Lagarde et Baroin, il explique qu'il s'agit plus précisément du listing des 3000 contribuables français ayant eu un compte HSBC en Suisse. Ceux-ci le mettent en garde sur les risques de fuite, avant que Cahuzac ne s'enferme dans une pièce pour étudier les dossiers, relate Le Parisien. C'est alors le début d'une série de réunions secrètes. Une dizaine de rencontres durant lesquelles seront présents le représentant de la Direction générale des finances publiques et le directeur du contrôle fiscal.

Sous les yeux de Cahuzac, cinq dossiers défilent : la succession controversée de Daniel Wildenstein, marchand d'art, la fraude de dirigeants de la société d'investissement Wendel, l'arbitrage Tapie, l'évasion fiscale des Bettencourt, un volet financier de l'affaire Elf et le redressement de Ziad Takieddine. Affaires qu'il continuera de suivre jusqu'aux derniers mois de sa mandature : le 27 mars 2012, il demande une note détaillée faisant le point sur les avancées dans chaque dossier. Des anciens de chez Lagarde pensent alors que Cahuzac se constitue un parachute en cas de coup dur. 

Comment Cahuzac s'est-il procuré ces informations ?


Rappelons que Jérôme Cahuzac a été, d'avril 2010 à mai 2012, président de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale. Un poste qui lui aurait permis d'obtenir des informations que jamais personne auparavant n'avait sollicité : les dossiers fiscaux de certains particuliers.

Plusieurs dossiers très sensibles ont attiré, selon certaines sources, l'attention de Jérôme Cahuzac : l'affaire Bettencourt, l'affaire Tapie dont l'arbitrage privé qui a permis à Bernard Tapie de récupérer 403 millions d'euros est aujourd'hui remis en cause, ou encore l'affaire Takieddine.

 Qu'a-t-il fait des dossiers  ? Lui seul le sait.

Autant d'affaires dans lesquelles le monde des affaires se mêle intrinsèquement au monde politique. Si Jérôme Cahuzac est réellement en possession de certains dossiers sur ces affaires, il n'est pas étonnant que sa démission se soit faite en douceur...

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