mercredi 25 septembre 2013

Quand François Hollande Appelle "secrètement" François Fillon...

Quand Vladimir Poutine Profite des divisions internes à la France...

La polémique autour des propos de François Fillon concernant le Front national révèle moins la droitisation de l’UMP que son immense fébrilité. 

Et l’offensive menée par Hollande fait apparaître au grand jour la peur panique de la gauche face à une droite décomplexée. 


Mais, à l’Élysée, un politicien cynique et calculateur veille au grain. François Hollande sait trop bien qu’entretenir la montée du Front national, comme le fit son prédécesseur François Mitterrand, peut lui assurer une réélection face à Marine Le Pen en 2017. 

Quelques jours plus tôt, le chef de l’État s’était secrètement entretenu avec Fillon au téléphone. Au menu de leur discussion, la crise syrienne. 

François Hollande reproche à l’ancien premier ministre de réclamer, à cor et à cri, un vote du Parlement sur la question. 

Fillon confirme sa position : même si la Constitution permet au chef des armées de lancer une action militaire sans consulter les Assemblées, il tiendra sa ligne. Et conseille même au chef de l’État de mieux considérer Poutine, dont il connaît la fiabilité pour avoir été son vis-à-vis durant quatre ans. L’échange est houleux. Alors qu’il est à l’origine du coup de téléphone, Hollande raccroche, excédé.

Il va se venger. Depuis l’Élysée, le président commence à tirer les ficelles d’une machination politique destinée à abattre Fillon. Les hiérarques socialistes sont missionnés par SMS pour monter au créneau contre celui qu’ils accusent d’avoir franchi la ligne rouge.


La contre-attaque est rude. Les médias doutent. Lui demandent de « clarifier » sa position. Cinq jours après sa première déclaration, François Fillon se rend à Nice. Va-t-il rentrer dans le rang ? Au contraire ! L’ancien premier ministre maintient ses propos. Tranche le noeud gordien. S’affranchit du dogme. La phrase a eu l’effet d’un tsunami, emportant sur son passage toutes les certitudes établies : Fillon refuse d’emprunter la voie qui s’offrait à lui, celle de la posture centriste qui le conduisait à une défaite certaine. Et rebat les cartes du jeu politique à droite.

Exclusif. Comment Hollande a voulu “tuer” Fillon | Valeurs actuelles

Le quotidien qui Mark: Comment Hollande a voulu “tuer” Fillon

1 commentaire:

LOUANCHI a dit…



DEVOIR DE MEMOIRE HOCINE LOUANCHI


HARKIS LES CAMPS DE LA HONTE

lien vers http://www.dailymotion.com/video/xl0lyn_hocine-le-combat-d-une-vie_news

En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des arbres, dans le département du Gard. Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village. A l'époque, depuis 13 ans, ce camp de Saint Maurice l'Ardoise, ceinturé de barbelés et de miradors, accueillait 1200 harkis et leurs familles. Une discipline militaire, des conditions hygiéniques minimales, violence et répression, 40 malades mentaux qui errent désoeuvrés et l' isolement total de la société française. Sur les quatre membres du commando anonyme des cagoulés, un seul aujourd'hui se décide à parler.

35 ans après Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser le camp de la honte. Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011. Anne Gromaire, Jean-Claude Honnorat.

Sur radio-alpes.net - Audio -France-Algérie : Le combat de ma vie (2012-03-26 17:55:13) - Ecoutez: Hocine Louanchi joint au téléphone...émotions et voile de censure levé ! Les Accords d'Evian n'effacent pas le passé, mais l'avenir pourra apaiser les blessures. (H.Louanchi)

Interview du 26 mars 2012 sur radio-alpes.net