dimanche 27 octobre 2013

Les Français En Colère : Une Exaspération Qui Va tout Emporter Dans Les Urnes

Tournera t il le dos à l' Histoire?



La menace de désobéissance fiscale est clairement brandie


Les Français ont désormais la certitude d'avoir affaire à une classe politique qui devient une caste de privilégiés. Quelle cure d'austérité s'est infligé le Sénat, dont beaucoup s'interrogent sur l'utilité? Quelle cure d'amaigrissement s'administrent les députés, les élus des collectivités locales - une armée mexicaine pléthorique - qui demandent, tous réunis, toujours plus aux populations? La France est suradministrée: on parle du trop plein de fonctionnaires. Le futur "ancien régime" est à bout de souffle et d'idées neuves.

Un mécontentement monte et s'alimente parfois de petits riens dont on mesure toutefois combien il pourraient devenir explosif si demain un "ras le bol" de plus devait l'amener à se cristalliser dans un même mouvement.

Chez les petits élus, les restructurations liées au vote de la loi de programmation militaire aussi bien que la réforme Peillon des rythmes scolaires. Le sentiment qui domine est "un sentiment d'abandon". Inquiets du discours antifiscal qui pourrait favoriser les extrêmes, les élus considèrent que les limites du consentement à l'impôt sont atteintes.

Dans les esprits où domine la hantise du chômage et de la baisse du pouvoir d'achat, la hausse de la fiscalité devient un élément anxiogène de plus. 
L'expression utilisée est celle de "choc psychologique" pour des foyers jusque-là non imposables. 
L'afflux record dans certains centres de finances publiques de contribuables à la recherche d'informations témoignent de ce grogne qui monte...



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Les plus expérimentés des élus de gauche confient, la peur au ventre, que cette situation leur rappelle celle qui prédominait avant leur déroute des législatives de 1993. "Les gens se taisent. Bien sûr, sur les marchés, nos sympathisants viennent râler. Mais tous les autres ont le visage fermé, témoigne un député d'Ile-de-France. Ils se contentent d'un 'C'est dur, hein !' dont on sent bien qu'il veut dire 'Ne comptez plus sur notre bulletin de vote'. "

C'est un peu tard surtout pour espérer que le courant qui enfle, dans les profondeurs du pays, puisse être freiné dans les mois à venir. En 2014, immanquablement, tombera la facture. Pour Hollande, comme pour la droite républicaine, il n'y a guère de raison de penser qu'à la colère qui gronde, ne succédera pas, demain, une de ces sanctions dont on ne pourra pas dire qu'elle est venue par surprise.

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