dimanche 27 octobre 2013

Mélenchon Met En Garde : "plus le PS est faible, plus il est fragilisé, plus il est violent, hégémonique et dominateur"

Le Triumvirat, 1er cercle de la majorité

"Au delà de la façon déplorable, non professionnelle avec laquelle Hollande et Ayrault exercent leur fonction. Moi, militant de gauche depuis 22 ans je n'y trouve rien de positif. Pire! je trouve même que c'est dans certains domaines encore bien pire que sous Sarkozy." (Jean Hervé Bobigny)


extrait de : Pour qui sonnait le glas ?


Nous savons que le PS d’aujourd’hui est un mutant. 


Il détruira tout ce qu’il ne peut soumettre, quelle que soit la forme de cette insoumission. Ceux qui en doutent n’ont qu’à voir où en est Pascal Durand et où en sera très bientôt Harlem Désir. Certes, cela ne fait pas d’eux des modèles d’alternance pour autant. Mais cela prouve seulement qu’on n’est jamais assez docile aux yeux d’un solférinien. Tous ceux qui acceptent la laisse doivent accepter la muselière. 

Voyez comment sont traités les membres du groupe socialiste à l’Assemblée quand ils veulent faire montre de la moindre autonomie de proposition. Ayrault lui-même les traite de « dissidents ». Voyez comment il traite les villes à direction communiste ! 

Et plus le PS est faible, plus il est fragilisé, plus il est violent, car pour lui l’existence d’une voie d’alternative est le pire des dangers. Il est donc condamné à être de plus en plus violent, hégémonique et dominateur. L’idée de « faire bouger les lignes » avec des bons sentiments et de gros arrangements n’est pas seulement une vue de l’esprit sans consistance. C’est une impasse stratégique totale. 

« Le front de la gauche plurielle » même repeint en « rassemblement le plus large de la gauche contre la droite et l’extrême droite » et autres mièvreries n’a aucun contenu opérationnel. Il ne peut se faire que si nous nous taisons sur la politique qu’appliquent les solfériniens. La seule chose qui peut faire bouger le PS et donner les moyens d’un changement de direction et de ligne en son sein, la seule chose qui obligera le PS à se refonder, car c’est de cela qu’il s’agit, c’est la rupture et le rapport de force électoral. Le reste ce sont des mots sans portée concrète et autant de balles qu’on se tire dans le pied.

.......

Quant à nous, soyons patients. La rupture dans le PS et chez les Verts est inéluctable, tout comme la décomposition de la gauche officielle. Voyez déjà comment Hidalgo est obligé de faire dire par ses médias de poche qu’elle « prend ses distances avec le gouvernement ». Ça va être bientôt la mode. La sonnerie de débandade générale n’est plus loin. 

Tenons bon, car rien de tout cela n’aura lieu si nous n’avançons pas nous même sur notre voie. 

Pas de bouée de sauvetage pour les passagers clandestins de la gauche.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

melenchon devrait se renseigner sur ce qu'on appelle en psychologie la "projection" ;-)