dimanche 9 février 2014

Journalistes De Libération Insurgés : Un Lecteur Du Journal Leur Répond...


Rédaction de "libé" un exemple de diversité façon années 70


Les journalistes de Libé ne veulent pas devenir des serveurs ou des barmans


Les salariés de Libération ont cessé la grève qui avait empêché la sortie du journal vendredi. A la Une et sur cinq pages dans l'édition en kiosque ce samedi, ils expliquent leur colère face au projet présenté par les actionnaires du journal, et qu'ils ont reçu par mail dans l'après-midi de vendredi. 

Un projet qui prévoit de déménager la rédaction en banlieue et, avec l'éventuelle collaboration du designer vedette Philippe Starck, de transformer l'immeuble qui l'abrite actuellement, dans le quartier de la République, en un "espace culturel et de conférence" avec bar, restaurant etc.. sous "la marque Libération".


Un lecteur abonné de "libé" livre ses "quatres vérités"


"Je lis libé tous les jours ( sauf les jours de gréve ;) ) depuis 79. Autrefois je lisais tout. Ou presque depuis l 'édito jusqu'à la dernière page. Aujourd'hui je commence par la fin: le portrait, les pages culturelles, et puis parfois les pages rebond, et puis encore moins l'édito Je lis les gros titres des articles ; ils sont encore bons. Il n'y plus de véritables articles de fond.

Par exemple lundi grève des dentistes, pas d’enquête sur le pourquoi, alors que ce sont des gens qui ne descendent pas dans la rue pour un oui ou pour un non. Cela devrait interpeller. Une nouvelle convention devrait bientôt être mise en place, la SS se désengage de plus en plus, les mutuelles vont imposer leur dictats, et pas un mot sur ce changement de paradigme. Vous passez à côté des vagues de fond qui ont lieu actuellement. Comment le citoyen lambda peut-il être réellement informé si le degré d'information ne dépasse pas celui d'un gratuit? 
C'est pourtant votre boulot.

Autre exemple; l'affaire du Président normal-Gayet,  ce qui se passe dans la chambre des politiques ne nous regarde pas, c'est vrai, mais à condition que la-dite chambre et la sécurité des courtisanes ne soient pas payé par le contribuable, que le président est une bonne santé sexuelle OK, mais ce n'est pas à nous de lui payer ses préservatifs. Avez-vous enquêté la dessus avant que Closer ne sorte l'affaire? Probablement non, alors que la moitié de ce qui fait Paris le savait.

C'est votre boulot de faire des enquêtes, sinon à quoi servez vous donc?

 Pareil pour l'affaire Cahuzac. Vous vous êtes fait griller par Médiapart. 

Pouvoir, corruption, mensonges et vous restez en retrait.

On pourrait multiplier les exemples ainsi.

Et puis arrêtez donc avec votre refrain du genre : "la droite tous des pourris et la gauche des saints." Partisans OK mais pas à n'importe quel prix, ni de manière aveugle.

Vous dites en première aujourd'hui que vous êtes un journal. OK alors prouvez-le. Il ne vous reste que peu de temps pour le faire, sinon vous allez devenir un simple logo."






Chacun son tour!


Les journaleux de Libération qui faisaient autrefois la morale aux ouvriers (forcement alcooliques machistes et racistes) refusant d'accepter le changement, les évolutions, les sacrifices pour conserver leur emplois. 

Et c'est maintenant les donneurs de leçons qui refusent "le Progrès" quand il doit s'appliquer à leur petite corporation. 

Pitoyables Tartuffe...

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