dimanche 30 mars 2014

Vers l'élimination du parti socialiste de la vie politique française



Il ne faut pas accabler Mou-Président, roi du PIBas et du bas-pays réunis et encore moins son z'Ayrault d'ectoplasmique Premier ministre. C'est l'idéologie et la pratique mêmes du pouvoir par le PS français qui sont en cause. Ces élections municipales ne sont donc qu'un début. 

Suffiront-elles à faire patienter l'opinion jusqu'en 2017 ou, au contraire, le discrédit qu'elles jetteront rendra-t-il le gouvernement de la France impossible? En cas de nouvelle déroute aux européennes et aux régionales, la paralysie menacera Hollande, dans l'impossibilité matérielle d'imposer la moindre décision à partir de 2015. Chaud devant! 

Tel est le destin des baudruches : dilaté à outrance et disposant de quasiment tous les pouvoirs depuis 2012, le parti socialiste est menacé aujourd'hui d'explosion. 


Les démocrates devraient se poser de sérieuses questions. En Egypte avec Morsi ou en Ukraine avec Viktor Ianoukovitch, deux présidents régulièrement élus ont été balayés par la rue, avec la participation décisive des forces armées dans le premier cas. 

Et personne ou presque en Occident n'a protesté ou versé de larmes contre ces destitutions. Bien sûr, il s'agissait de super vilains, d'affreux corrompus et de patibulaires autocrates. Mais ils avaient été choisis par leurs concitoyens, ces tristes sires, que voulez-vous. 

Un peu comme un certain Moi-Président près de chez nous ..

Tout cela devrait préoccuper les gouvernants français actuels. La tentation de s'abriter derrière le seul rempart des CRS pour juguler une contestation montante sans autre discours que celui de la résignation ou autre instrument que la matraque est périlleuse. 

L'éventail des mécontentements s'ouvre chaque jour un peu plus, et la crispation du pouvoir, incarnée par Valls, n’a d’égale que son inefficacité dans tous les domaines de l’action gouvernementale. 

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