jeudi 1 mai 2014

Manuel Valls Soutenu Comme La Corde Soutient Le Pendu



Son premier revers politique


Manuel Valls, présenté comme élément fondamental du redressement économique n’a été soutenu que par une majorité relative. Valls, déjà fortement affaibli. à peine désigné et déjà otage des abstentionnistes.

Il y a une fissure dans la majorité.  Le nombre anormalement important d'abstentionnistes au sein du Parti socialiste laisse entrevoir de futurs débats houleux avec des majorités fluctuantes au gré des reculades et autres concessions qu'il faudra accorder un coup aux centristes, un coup aux écologistes, un coup à la gauche du parti socialiste!


Naufrage du socialisme à la française


Redistribution des revenus et vision marxiste de l’économie ont été chassés du Parti Socialiste. Les apôtres du socialisme réel ont été  écartés du pouvoir et leur ligne politique réduite à néant par la mondialisation ultra libérale.

Retirer 50 milliards de la poche des plus modestes pour le donner au MEDEF c'est le bouclier fiscal puissance dix! Les socialistes sont en train de perdre leur âme. Le discours du Bourget  n’était rien d’autre qu’un vulgaire exercice de com, une scène de théâtre destiné à colorer Hollande en rose et à contrer Mélenchon. Du mensonge à l' état pur...


Il y a la haine de tout 


Les fidèles de Martine Aubry, conscients du naufrage du PS dans l'opinion, ont été menacés en cas de rejet du programme Valls d’exclusion voire de dissolution et ce pendant toute la semaine qui a précédé le vote.

Manuel Valls n'a pas été tendre,  son porte-flingue, Jean-Marie Le Guen non plus! Du coup,  l’atmosphère est délétère. "On est au bord de l’embrasement. Il y a la haine de tout" confie un ancien ministre!

C'est encore pire qu'au temps de Jean-Marc Ayrault, il n'y a plus d’amour entre l'exécutif et le groupe PS à l' assemblée. Manuel Valls en brutalisant les députés qui ne l'appréciaient déjà pas beaucoup, joue un jeu dangereux!


Plutôt la défaite que le déshonneur!


La rupture est consommée entre les 41 frondeurs socialistes et le gouvernement tant ils sont à bout. 

La dissolution ne les impressionne plus, ils savent qu’ils peuvent tout perdre mais préfèrent la défaite tout de suite en gardant leur honneur plutôt que la honte en 2017.

Désormais, Valls n’a plus de majorité stable…. Ce qui n'augure rien de bon pour un gouvernement qui se voulait fort et dominant. 

Matignon en demandant un vote de confiance a mis la barre trop haute et devra forcément "la jouer plus modeste"… mais le peut il encore? 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

L'ultralibéralisme ?
Aux dernières nouvelles, ce système n'a jamais autant ponctionné les travailleurs pour sauver les milliardaires incompétents.
Oligarchie, je veux bien, mais libéralisme ? Ultra-libéralisme signifie que ce serait plus libéral que le libéralisme (ce qui est en soit absurde). En l'occurrence, l'ultralibéralisme, c'est surtout un ultrasocialisme. La seule nuance avec le socialisme, c'est qu'auparavant, une partie du butin était reversé à celui qui était volé, juste assez pour qu'il ne se révolte pas. Le système socialiste actuel ne fait qu'accroitre le vol, par la hausse des impôts, et réduire la part du butin répartie aux sous-fifres (chômeurs, retraités, qui parce qu'ils touchaient une partie du butin, soutenait la politique criminelle du socialisme).
L'ultra-socialisme actuel, plus criminel encore que le socialisme à la papa, s'autodétruit par avarice.