vendredi 6 novembre 2015

Hollande Valls : La Débacle !

Quinquennat Hollande : Déjà la fin de règne entre couacs et colère



Une atmosphère crépusculaire commence à envahir le pays, une sorte de parfum de fin de règne, alors que le quinquennat de François Hollande entre dans sa dernière phase, avec l’impression que toutes les horloges qui rythment le fonctionnement du pays sont déréglées en raison des incohérences qui affectent la  machine gouvernementale.

Au sommet de l’Etat, il y a toujours François Hollande, plus présent que jamais, content de lui, qui n’en revient toujours pas d’être Président au point d’y faire sans cesse allusion,  qui virevolte tous azimuths, parcourant les campagnes, mais aussi les territoires les plus reculés, bref labourant la planète de sa parole sans la moindre logique ou cohérence, rappelant ces vieux gramophones qui tournaient indéfiniment à vide, parce que leurs propos intarissables et souvent  contradictoires, déversés  sans la moindre logique, ni échelle  de valeurs, étaient seulement  perçus par l’opinion comme un simple bruit de fond émis par une machine déréglée.

Car c’est à une véritable débâcle de l’action publique à laquelle on  assiste aujourd’hui. La machine à fabriquer des lois tourne à plein  régime, même si les textes vont rapidement  dans les tiroirs, faute de décrets d’application, ou tout simplement parce qu’ils sont  démentis par des dispositions nouvelles souvent en contradiction avec les précédentes. La tradition qui faisait de la France un pays de juristes à la réputation universelle est bafouée aujourd’hui par l’amateurisme et l’improvisation qui caractérisent ceux qui sont censés gouverner.

 On en  arrive à des aberrations qu’on n’aurait jamais imaginées, comme celle d’un ministre qui invite certains contribuables modestes à ne pas payer  un impôt local qui leur est réclamé en raison des errements du pouvoir, créant du même coup un sentiment d’injustice et de révolte dans certaines populations qui ne bénéficient pas de la même clémence.

 Face à la colère qui gronde, le Premier Ministre élève la voix. Mais c’est plutôt pour exorciser le risque de voir éclater d’autres bombes à retardement. Alors que tous les couacs enregistrés sont  surtout révélateurs d’injustices et de discriminations,  

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 Paradoxalement,  plus le ton s’élève, plus il se montre cassant, plus l’espoir du changement s’éloigne. « Le Verbe remplace l’action » déplore une éminente personnalité socialiste. 

Pourquoi la saison des reculades est bien engagée en France dans un climat crépusculaire | Atlantico.fr

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