jeudi 2 juin 2016

Israël : les déclarations surréalistes d’Avigdor Lieberman

Israël : les déclarations surréalistes d'Avigdor Lieberman

ATTENTION !!!

Ont été décrété par les médias :

  • D’EXTRÊME DROITE : le candidat autrichien, le UKIP anglais, l’AFD Allemand, le gouvernement Polonais, le gouvernement hongrois, le gens contre l’euro, Donald Trump
  • PAS D’EXTRÊME DROITE : le gouvernement ukrainien, le gouvernement turc, le gouvernement saoudien, le gouvernement israélien. D’ailleurs leurs propos ne sont au pire que “surréalistes”

PARCE QUE !

Source : Le Nouvel Obs, 30-05-2016

L’ultranationaliste Avigdor Lieberman, l’homme qui vient de prendre ce lundi 30 mai la tête du ministère israélien de la Défense, compte à son actif un nombre impressionnant de déclarations racistes et populistes. En voici un triste florilège… Ici, une déclaration faite en 2015 à l’encontre des citoyens israéliens d’origine arabe : “Ceux qui sont contre nous méritent de se faire décapiter à la hache.”

Dans son numéro du 5 février 2009, “Le Point” rapporte ces propos tenus en 2004 et visant déjà la population arabe d’Israël : “Ils n’ont pas leur place ici. Ils peuvent prendre leurs baluchons et disparaître.”

À la fin des années 2000, Avigdor Lieberman appelle à la création de deux États israélien et palestinien “ethniquement homogènes“, au moyen d’échanges de territoires et de déplacements des Israéliens arabes.

En 2009, Avigdor Lieberman fait planer la menace atomique contre la Palestine : “Nous devons continuer à combattre le Hamas comme les Etats-Unis ont combattu les Japonais. Les Américains ont vaincu le Japon sans invasion terrestre, rendant une occupation militaire absolument superflue.”

En 2014, Avigdor Lieberman qualifie le président palestinien Mahmoud Abbas de “terroriste diplomate“.

En 2012, l’ultranationaliste accuse l’Europe contemporaine de mener une politique antisémite semblable “à celles des années 1930“.

En 2010, celui qui est alors ministre des Affaires étrangères déclare que la paix n’arrivera pas “avant des décennies“.

En 2003, parlant de prisonniers palestiniens remis en liberté, il appelle à ce que ceux-ci soient “transportés en autocars jusqu’à la mer Morte et qu’ils y soient noyés”.

En 2000, le patron du parti Israël Beiteinou (“Israël notre maison”) menace de bombarder le barrage d’Assouan en cas de soutien égyptien à l’intifada palestinienne.

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