mardi 26 juillet 2016

Le budget de Pôle Emploi amputé de 30 millions d'euros par l'Etat

Le budget de Pôle Emploi amputé de 30 millions d'euros par l'Etat

C'est sûr que les résultats en matière de chômage sont tellement époustouflants, que c'est une grosse, grosse priorité d'amputer le budget de Pôle Emploi... Il fallait y réfléchir, avant de DONNER 50 milliards à Pierre Gattaz ! Allez, je suis bon prince, si le gouvernement le souhaite, je suis prêt à leur partager mon tableau de compte Excel... ; )

Selon le ministère du Travail, cette baisse n'affectera pas les services proposés aux demandeurs d'emploi.
(Crédits : REUTERS/Charles Platiau)

Les administrateurs ont menacé de ne pas voter le budget rectificatif, avant d'adopter une motion critiquant le désengagement de l'Etat.

La séance a été mouvementée mercredi au conseil d'administration de Pôle Emploi. L'Etat a retiré 30 millions d'euros de la subvention accordée à l'opérateur, alors même que le budget présente un déficit de 52 millions d'euros, ce qui a conduit plusieurs administrateurs à menacer de ne pas voter le budget rectificatif.

Economies sur "le fonctionnement interne"

Le budget révisé, finalement adopté, est passé de 1,507 milliard d'euros à 1,477 milliard. Une baisse qui "s'inscrit dans un effort général d'économies de tous les opérateurs de l'Etat pour financer le plan d'urgence pour l'emploi" explique le ministère du Travail, qui précise que cette coupe de 30 millions d'euros porte "sur le fonctionnement interne de Pôle Emploi" mais pas sur les services aux demandeurs d'emploi.

De plus, le ministère assure que la baisse est largement compensée par "une économie de 22 millions d'euros" réalisée par Pôle Emploi "suite à l'annulation de son accord de classification des emplois". Signé fin 2014 par la direction et trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC), l'accord a été dénoncé par la CGT, FO et SNU qui ont eu gain de cause auprès de la cour d'appel de Paris.

Motion votée

Le conseil d'administration de Pôle Emploi a finalement adopté une motion "désapprouvant le non-respect par l'État de son engagement financier" et dénonçant "une décision unilatérale, prise sans concertation préalable". Selon plusieurs représentants syndicaux, le directeur général de Pôle Emploi, "Jean Bassères, a expliqué que, si on ne votait pas le budget, cela bloquait le plan 500.000 et Pôle Emploi devait stopper toutes les formations".

 

Source(s) : La Tribune.fr avec AFP via la Revue de presse de notre Contributeur anonyme

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