dimanche 31 juillet 2016

Turquie : les autorités révèlent le nombre de participants au putsch (+ Actualités)

Turquie : les autorités révèlent le nombre de participants au putsch (+ Actualités)

Un  putsch secret avec 8 600 personnes : bien sûr !!!

Source : Sputnik News27/07/2016

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Les autorités turques ont dévoilé le nombre de participants à la tentative de coup d’Etat du 16 juillet.

Il s’agit au total de 8 651 militaires, soit 1,5% des effectifs de l’armée. Selon les enquêteurs, pour se reconnaître, les putschistes utilisaient des signes sur les billets de 1 dollar.

Selon la chaîne turque NTV, les comploteurs ont engagé trois navires de guerre, des dizaines de chars et d’avions, ainsi que des centaines de véhicules blindés.

Le gouvernement indique dans un communiqué que les putschistes ont suivi les instructions de l’imam Fethullah Gulen, en exil dans l’Etat américain de Pennsylvanie depuis 1999.

Les militaires, pour leur part, ont utilisé 35 avions, dont 24 chasseurs, et 37 hélicoptères, ainsi que 3.992  armes à feu, 74 chars, 246 véhicules blindés et trois navires de la marine turque.

Le ministre turc de la Justice Bekir Bozdag a annoncé que des dollars américains ont été trouvés pendant les perquisitions chez de nombreux conspirateurs. Ces billets de 1 dollar servaient aux putschistes à se reconnaître entre eux. Ainsi, la lettre F sur le billet signifiait l’appartenance à la position supérieure dans la hiérarchie, et les lettres J et C indiquaient un rang inférieur.

Le ministère de l’Intérieur fait état de l’interpellation de plus de 15.000 personnes, dont 10.000 militaires. Reuters communique que 8.113 personnes ont été arrêtées.

Source : Sputnik News27/07/2016

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Ah oui, on comprend mieux : si tu as un billet d’1 dollar, tu es suspect…

Turquie : des universitaires arrêtés pour possession de dollar… ensorcelé

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la suite des accusations du président Erdogan contre les membres du mouvement Gülen, une purge de grande envergure qui s'apparente à une véritable chasse aux sorcières en Turquie a été lancée. Les autorités chargées de l'enquête se focalisent surtout sur la recherche de preuves incriminant Fethullah Gülen et son mouvement.

Curieusement, dans cette frénésie montante, des éléments aberrants et parfois irrationnels peuvent être retenus comme éléments de preuves ayant la particularité d'avoir un rapport avec les fameuses théories du complot autour du mouvement Gülen, des États-Unis et de la franc-maçonnerie.

La dernière en date concerne le billet d'un dollar américain, retrouvé sur des personnes présumées en lien avec le mouvement Gülen. La théorie selon laquelle le mouvement Gülen serait une organisation maçonnique à la merci des États-Unis est très répandue dans une partie de population turque. Depuis 2013, le gouvernement turc cherche à renforcer sa position en utilisant ces rumeurs symptomatiques de l'obsession turque pour les théories du complot.

Le dollar américain comme preuve de la culpabilité de Gülen

Ces derniers jours, les médias pro-AKP font état d'un élément de preuve accablant les sympathisants du mouvement Gülen.

En effet, lors des investigations et des perquisitions, les enquêteurs auraient mis la main sur un mystérieux billet de 1 dollar retrouvé sur certaines personnes impliquées dans le putsch raté. Plus étonnant encore, on retrouve ce fameux billet dans les différents cadres des institutions tels que les militaires, les magistrats et les instituteurs.

Pour les enquêteurs, le point commun à tous ces billets de dollar américain, serait Gülen qui les distribuerait à tous ses sympathisants. Les lettres F, C et J au début du numéro de série permettraient d'établir la hiérarchie au sein du mouvement.

Le mystère autour des billets de dollar ensorcelés

Les journaux pro-Akp titraient aujourd'hui «l'énigme du dollar élucidé».  En effet, selon leurs sources, Gülen aurait distribué des billets d'un dollar américain qui seraient en réalité ensorcelés. Avec ces billets, Gülen aurait envisagé de garder le contrôle sur les sympathisants qui lui sont dévoués.

L'effervescence autour de ces billets ne semble pas s'arrêter là. Toujours selon les mêmes sources, « ces billets seraient en réalité des amulettes ensorcelées par les illuminatis. Il renfermerait plusieurs symboles maçonniques et occultes faisant référence au satanisme. L'œil de la providence sur le billet de dollars serait un rappel, mais aussi une menace aux gülenistes que Satan les surveille à tout instant et qu'ils doivent rester loyaux à la cause».

De nombreux universitaires sont en attendant placées en garde à vue pour être en possession de ces billets. Dans la même veine, le maire d’Ankara, Melih Gökçek, a affirmé que Gülen s’assurait de la fidélité de ses partisans grâce aux… djinns.

Source : Zaman

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Un clerc, un bouclier et un delirium tremens

Source : Chroniques du Grand Jeu22/07/2016

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Petit panaché de nouvelles…

En Irak, le fameux Moqtada Sadr, influent prêcheur chiite, a appelé à attaquer les troupes US. Quand on sait que les brigades “sadristes” comptent plusieurs dizaines de milliers de combattants et qu’elles ne jettent pas leur part au chien dans la guerre contre Daech, cela complique quelque peu la situation. Cette déclaration incendiaire est sans doute à relier aux grandes manoeuvres préparant l’après-guerre.

Car Daech est clairement sur le reculoir en Irak où ses jours sont comptés. Les petits hommes en noir ont perdu Tikrit, Ramadi, Fallujah et ne tiennent plus que Mossoul ainsi que des pans de désert. Mais en face, quel joyeux bordel, on trouve tout et son contraire : Irakiens chiites, Iraniens, Américains, Turcs (nous avions parlé de leur présence dans le nord), Kurdes PUK et Kurdes PDK (qui se détestent), PKK même (Sinjar)… Tous combattent ou disent combattre l’EI, mais tous passent leur temps à se tirer dans les pattes.

Pour qui roule Moqtada ? Sans doute pour personne. On aurait tort de le considérer comme l’homme des Iraniens ; depuis treize ans, plusieurs points de tension ont éclaté entre Téhéran et cet électron libre. Le gouvernement irakien, chiite comme lui, en a une peur bleue : on se souvient de l’invasion du parlement en avril, en pleine zone verte, pour réclamer la fin du népotisme, de la corruption et mettre en place un “gouvernement de technocrates” sans affiliation politique ou religieuse (nouvelle preuve de la complexité du personnage, religieux à la politique laïque).

A plusieurs milliers de kilomètres de Bagdad, le sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai, à Tachkent début juillet, a accouché d’une nouvelle fort intéressante. En plus de ce que nous avions déjà évoqué, l’on apprend maintenant que des discussions ont eu lieu sur la possibilité de mettre sur pied un bouclier anti-missile couvrant l’OCS !

Alors bien sûr, ils n’en sont qu’au stade des discussions, le projet pourra rencontrer un certain nombre d’obstacles pour les “petits” pays (en fait, il s’agirait d’un don russo-chinois à l’organisation) etc. Mais potentiellement, c’est énorme. L’OCS se transformerait peu à peu en véritable OTAN eurasienne (le bouclier en question faisant en quelque sorte office d’article 5). Une bulle d’exclusion sur le continent-monde, Spykman doit se retourner dans la tombe…

Un pays qui, lui, ne fait et ne fera sans doute jamais partie d’aucune organisation militaire est l’Ukraine post-Maïdan, inénarrable cirque sans fin. Sautant sur chaque bouée pour éviter de tomber dans le précipice, Tapiocashenko ne sait plus à quel saint se vouer.

Il a bondi de joie après la rupture turco-russe suite à l’incident du SU-24 et s’est mis sur son 31 pour flirter avec Erdogan. Evidemment, la volte-face du sultan a pris notre pauvre Poro totalement de court, il en aurait même avalé ses chocolats de travers. De manière puérile, il a voulu sauver la face en expliquant qu’Erdogan lui avait demandé… la permission avant d’écrire sa lettre d’excuses au Kremlin ! On peut dire tout ce qu’on veut sur le comique de Kiev, mais une chose est sûre : il nous fait rire, ce qui n’est déjà pas si mal.

Et comme tous les grands artistes, il ne s’arrête pas en si bon chemin. Début juillet, il nous a pondu un sermon fanatique sur l’Union européenne qu’on pourrait résumer ainsi : Il n’y a de Dieu que l’UE et Bruxelles est son prophète (excellent titre de Russia Insider). Notons qu’au même moment, les Britanniques votaient le Brexit et Barroso allait se caser chez ses partenaires de Goldman Sachs…

Source : Chroniques du Grand Jeu22/07/2016

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Réponse du berger à la bergère ou propagande as usual ?

Source : Chroniques du Grand Jeu24/07/2016

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Le 14 juin, le notoirement russophobe Washington Post révélait que des hackers liés au gouvernement russe avaient piraté pendant un an les ordinateurs du Parti démocrate US, notamment les dossiers concernant Donald Trump. Résumé en français de l’affaire :

Les pirates informatiques ont œuvré pendant près d’un an avant d’être stoppés. Ces hackers, liés au gouvernement russe, ont massivement fouillé et volé des données dans les ordinateurs du parti démocrate américain à Washington.

Parmi les données volées figurent les volumineux dossiers de recherches sur le passé de Donald Trump, selon le Washington Post qui a révélé l’affaire mardi 14 juin. Ces enquêtes approfondies sont menées par des collaborateurs du parti qui épluchent chaque recoin de la vie du candidat, dans le but de trouver des vulnérabilités politiques. Tous les partis mènent ce genre de recherches.

Des informaticiens du Comité démocrate national (DNC), les instances nationales du parti, ont donné l’alerte à la fin du mois d’avril, selon le quotidien. Le DNC a ensuite demandé à la société CrowdStrike d’intervenir pour identifier l’ampleur de l’intrusion et sécuriser le réseau.

Selon Dmitri Alperovitch, cofondateur de CrowdStrike, deux groupes russes distincts et bien connus s’étaient introduits à l’intérieur du réseau. Il s’agit de Cozy Bear, dont l’intrusion remonte à l’été 2015, et de Fancy Bear, qui a œuvré à partir d’avril 2016.

Cozy Bear a pu intercepter toutes les communications du parti. En 2014, ce même groupe avait réussi à pénétrer dans les systèmes de messagerie non classifiés du département d’État et de la Maison Blanche. Fancy Bear, lui, a ciblé et volé les dossiers relatifs à Donald Trump.

“Les deux intrus exécutent des missions d’espionnage politique et économique au profit du gouvernement de la Fédération de Russie et sont liés de près aux puissants services de renseignement russes”, écrit ce responsable sur le site de l’entreprise.

Si c’est vrai, voilà une délicieuse réponse du berger à la bergère. Les Etats-Unis ont passé ces dernières décennies à tenter d’influencer nombre d’élections dans des pays considérés comme stratégiques, utilisant toutes les ficelles – noyautage des médias, pression des ONG américaines, mise sur pied de “mouvements populaires spontanés”, soutien sans faille aux “opposants”, accusations de fraude… Bref, l’habituel cocktail des révolutions, ou en l’occurrence des élections colorées. La Russie elle-même a senti l’ingérence US lors de l’élection présidentielle de 2012.

Cruel retour de bâton ! Alors que l’empire tangue, que sa politique étrangère se délite, qu’il est divisé comme jamais dans son histoire (la guerre Pentagone-CIA par groupes syriens interposés restera dans les annales) et qu’un candidat, Trump, clive totalement l’establishment et la société, voilà que Moscou rend la pareille à Washington.

Le piratage du Parti démocrate, qui montre entre autres le sabotage de la candidature de Bernie Sanders par l’appareil du parti ou la collusion avec certains médias “indépendants” (défense de rire), met l’hilarante Clinton dans une situation encore un peu plus difficile après le scandale du mois dernier. Pour son directeur de campagne, c’est en trop : Moscou est derrière afin de favoriser l’élection de Trump, réputé bien plus proche des vues russes (ce qui est totalement vrai). La chose n’est donc pas invraisemblable.

Sauf que… c’est peut-être l’inverse !

L’excellent Zero Hedge donne une version totalement différente. Les pirates n’auraient rien à voir avec les services russes, il s’agirait en réalité d’un certain Guccifer 2.0, hacker roumain fameux dans le milieu et qui a donné une interview pour expliquer en détail comment il a procédé. A la question “Travaillez-vous pour les Russes ?“, il a nié catégoriquement : “Je n’aime pas les Russes et leur politique étrangère, je déteste qu’on me relie à eux.

Si cette version est la bonne, cela signifie tout simplement que le système donne dans l’habituel russian-bashing, alertant le bon peuple sur le terrible cyber-danger russe (tiens, tiens, la lutte contre la menace cyber de l’ours ne fait-elle justement pas partie des grandes résolutions de l’OTAN ?) Bref, propagande as usual, ce qui là non plus n’est pas invraisemblable.

Difficile, dans ce flot d’info et d’intox, de démêler le vrai du faux. A vous, chers lecteurs, de vous faire votre propre opinion…

Source : Chroniques du Grand Jeu24/07/2016

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Le nounours contre-attaque

Source : Chroniques du Grand Jeu27/07/2016

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Si de charmantes demoiselles sont capables d’amadouer le roi de la taïga, l’aigle américain manque, lui, cruellement de charme. Aussi n’est-il pas étonnant que l’ours ait tendance à lui voler dans les plumes ces derniers temps, que ce soit dans les travées du pouvoir à Washington ou sur le terrain syrien.

L’affaire du piratage informatique du Parti démocrate continue de faire parler. Moscou nie totalement son implication et parle de petits jeux politiciens internes. Lavrov s’est même fendu d’un commentaire pour le moins tranchant quand, interrogé par une journaliste, il a répondu en ces termes : “Je n’ai pas envie d’utiliser un mot en quatre lettres” [pour les non anglophones, il s’agit de “f.u.c.k”]

Point final, donc, nous ne serions qu’en présence d’une pauvre échappatoire du sérail démocrate afin de cacher ses turpitudes ? mmm, pas si simple… Les avis sont très divergents, l’affaire commence à prendre des proportions importantes et à partir dans tous les sens.

Pour Moon of Alabama, il ne faut y voir qu’une (habituelle) cabale anti-russe, le site rappelant d’ailleurs que l’hilarante a elle-même bénéficié de largesses financières du Kremlin : plus de 2 millions de dollars pour la Fondation Clinton et 500 000 pour le désœuvré Bill, sans doute jaloux de sa femme. Notons d’ailleurs que voilà Poutine en quelque sorte maître de l’élection américaine, les deux candidats étant d’une certaine manière ses obligés.

Zero Hedge n’est plus tout à fait sûr de la non-implication de Moscou, relevant que le fameux Guccifer 2.0 utilise plusieurs programmes en langue russe alors qu’il assurait ne pas la connaître. Barack à frites lui-même a lancé quelques insinuations. Quant aux secteurs conservateurs du spectre politique états-unien, ils sont eux aussi convaincus de la participation russe… et s’en félicitent ! Buchanan propose même le Pulitzer pour Poutine.

Décidément, il est difficile d’y voir clair. Il est assez évident que Trump a la préférence du Kremlin. Son refus de soutenir les djihadistes syriens, le réalisme de son entourage (visite de son conseilleren politique étrangère à Moscou, critique de Flynn sur la folle politique de Washington), sa prise de distance avec l’OTAN, son isolationnisme… tout cela ne peut que plaire à Moscou (et ailleurs, soit dit en passant). Surtout qu’en face, l’hilarante fiancée de Goldman Sachs et des néo-conservateurs serait plutôt sur la lancée d’un George Bush Jr. Alors, Vladimirovitch a-t-il décidé de donner un petit coup de pouce à Donald ?

Syrie justement. Nous avions évoqué en juin le curieux et culotté bombardement russe sur une base près de la frontière jordanienne :

F18 américains et Sukhois russes se sont retrouvés presque nez-à-nez dans le sud du pays. Pour être tout à fait honnête, la responsabilité de l’incident incombe surtout aux Russes qui ont pris les Américains à leur propre jeu. C’est le bien informé Moon of Alabama qui nous en offre l’explication.

Depuis des mois, Washington tente de dissuader Moscou de bombarder Al Qaeda arguant du fait que rebelles “modérés” soutenus par les Etats-Unis et djihadistes combattent côte à côte et que les premiers pourraient être malencontreusement tués, les pauvres choux. Passons sur le fait que les Américains admettent ouvertement soutenir les alliés du groupe de Ben Laden ; les victimes du 11 septembre doivent se retourner dans leur tombe, mais plus rien ne nous étonne désormais de ce qui vient d’outre-Atlantique…

Le pathétique argument de Washington – Il est difficile de séparer les modérés des djihadistes, laissez-nous plus de temps – fait perdre patience aux Russes qui voient dans ces manoeuvres dilatoires un moyen de sauver les djihadistes syriens. Aussi sont-ils allés, sans crier gare, bombarder les seuls rebelles vraiment modérés du pays, tout au sud près de la frontière jordanienne, au nez et à la barbe de leurs protecteurs. Aux cris d’orfraie américains, le facétieux Kremlin a ironiquement répondu en reprenant presque mot pour mot les propres explications de Kerry : “Des airs, il est difficile de distinguer les différents groupes rebelles”. Le message est-il passé ?

Nous en savons un peu plus maintenant. C’était apparemment une base américaine utilisée par les forces spéciales US et britanniques ! S’il n’y a pas eu de morts autres que quelques rebelles entraînés par lesdites forces, il semble qu’une vingtaine de soldats anglais aient été présents seulement la veille. Bref, on est passé tout prêt d’une crise majeure.

Or il est intéressant de noter la sécheresse de la réponse russe : “La coalition [sous direction US] est la seule responsable du risque couru par ses soldats puisqu’elle refuse de partager les informations”. Emballez c’est pesé, on voit qui est le patron en Syrie désormais…

Le bombardement a creusé un peu plus les divisions déjà béantes au sommet du pouvoir américain : la Maison blanche et le Département d’Etat ont décidé d’ignorer l’incident et de continuer les discussions avec Moscou, ce qui a rendu furieux la CIA et le Pentagone qui crient à la capitulation. De fait, il semble bien que Washington laisse désormais les mains libres aux Russes en Syrie, ce qui pourrait expliquer la tentative un peu désespérée et assez grossière des Seoud proposant à Poutine monts et merveilles (“la Russie sera encore plus puissante que l’URSS”) s’il lâche Assad.

S’il se confirme qu’Obama a définitivement jeté l’éponge, Moscou, Damas et Téhéran ont six mois pour finir la guerre, avant la prise de fonction du prochain occupant de la Maison blanche. Avec Trump, Poutine aura carte blanche de toute façon. Si c’est Clinton, les néo-cons ressortiront la tête de l’eau mais il sera un peu tard.

Source : Chroniques du Grand Jeu27/07/2016

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