samedi 17 septembre 2016

Zemmour Watch

Zemmour Watch

Parce qu’il est bon de tout rassembler, pour avoir une base fiable des dérapages de 2016…

(j’ai bien besoin d’aide pour retranscrire et relire, si ça intéresse un ou deux résistants 🙂 , me contacter…)

zemmour-watch

Rappel: une longue histoire de diffusion de la haine

1) 06/09/2016 : France 5 (C à vous)

2) 07/09/2016 : RTL (Yves Calvi)

3) 09/09/2016 : RTL (Débat avec Domenach)

4) 12/09/2016 : LCI

5) 16/09/2016 : RMC (Bourdin)

 

Rappel: une longue histoire de diffusion de la haine

Je rappelle que le type a été condamné pour “incitation à la haine raciale” en 2011 :

zemmour

1) 06/09/2016 : France 5 (C à vous)

Je vous laisse apprécier les propos ET LA (NON-) RÉACTION DE LA JOURNALISTE ET DES INVITÉS, surtout ceux qui rigolent après :

Florilège :

Zemmour : l’islam se constitue dès le 7e siècle dans la guerre, ça c’est sûr. Le texte est dangereux si on ne prend pas de distance avec lui.

Lapix : C’est le cas de la plupart des musulmans en France non ?

Z : Mais il est interdit de prendre de la distance avec le Coran, d’interpréter le Coran depuis le IXe siècle. […] C’est tout le problème de l’islam

L : Vous reconnaissez qu’il y a des musulmans en France qui vivent dans la paix qui n’interprètent pas à la lettre le texte du Coran, qui sont totalement intégrés

Z : Ça c’est vous qui le dites !

L : Ce n'est pas vrai ?

Z : Non ! […] En Islam, il n’y a pas de musulman modéré, ça n'existe pas. Y a simplement des gens qui appliquent à la lettre et d'autres qui n'appliquent pas à la lettre, et [ces derniers] savent qu'ils ne sont pas des bons musulmans. » […] Ce qui n’a pas de sens c’est de dire l’Islam ne pose aucun problème. Quand on montre ce qu’est l’Islam, on dit ah non l’Islam c’est pas ça. Le djihad fait partie de l’Islam. Il y a le petit djihad psychologique et spirituel et le grand djihad. Le djihad guerrier militaire n’a jamais été supprimé. C’est un élément fondamental de l’Islam. Les soldats du djihad sont considérés par tous les musulmans, qu'ils le disent ou qu'ils ne le disent pas, comme des bons musulmans ». […]

Voltaire avait une très jolie formule que je cite : « [L’islam], c’est un réchauffé de judaïsme » c’est à dire que c’est une orthopraxie qui s’occupe de la vie des gens, exactement comme le judaïsme […]

Lapix : Si l’Islam est notre ennemi juré, que fait-on ? On interdit l’Islam ?

Z : C’est compliqué, parce que l’Islam ce n’est pas qu’une religion. C’est une religion, il a les éléments constitutifs d’une religion selon la pratique chrétienne. Parce que Rémy braque dit très justement, pour tous les Français, pour nous religion ça veut dire le catholicisme, la prière, le jeûne, le pèlerinage, sauf que l’Islam n’est pas seulement ça

Lapix : Alors qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce qu’on leur interdit d’exercer leur culte, est-ce qu’on crée un système d’apartheid ? Est-ce qu’on doit discriminer ?

Z : Avant de dire qu’est-ce qu’on fait, il faut être sûr que le diagnostic est accepté. Or je constate que mon diagnostic n’est pas partagé. On a besoin d’un diagnostic

L : Il y a des millions de Musulmans en France, alors qu’est-ce qu’on fait ? […]

Cohen : La manière dont vous mettez un signe égal entre djihadisme et islam…

Z : Pour moi, c’est égal

C : Pour vous, c’est une guerre de de civilisation menée par l’islam sur notre sol. Non ! Elle est menée par une poignée de djihadistes qui ont commis les attentats

Z : Pour moi, non. Le djihad ça fait partie de l’Islam depuis l’origine de l’Islam Vous ne connaissez pas…

Lapix : Vous pouvez répondre à ma question ? Alors qu’est-ce qu’on fait avec les musulmans ?

 

Z : Le sujet est global. Nous vivons depuis trente ans une invasion, une colonisation qui entraîne une conflagration. C’est à dire que dans les innombrables banlieues françaises où de nombreuses jeunes filles sont voilées, c’est également l’Islam, c’est également du djihad, c’est une lutte pour islamiser une terre qui n’est pas islamisée, une terre de mécréants, c’est l’occupation de territoires

L : Qu’est-ce que vous faites avec les Musulmans en France, est-ce que vous les interdisez, est-ce que vous les chassez ?

Z : Il faut leur donner le choix entre l’islam et la France.

L : Donc s’ils sont Français, ils ne pratiquent pas l’Islam ?

Z : C’est compliqué parce que l’Islam ne s’y prête pas, ils doivent se détacher de ce qu’est leur religion.

L : Ce n’est pas déjà le cas ?

Z : Pas du tout. Par exemple, donner un prénom qui n’est pas français à ses enfants, ce n’est pas se détacher de l’islam. C’est vouloir continuer l’identité islamique en France et c’est vouloir transformer la France en un pays de plus en plus musulman.

L : Faire le ramadan ?

Z : Vous savez Bourguiba voulait l’interdire

L : Manger Hallal ?

Z : Ils ont le droit de manger hallal chez eux simplement ils ne doivent pas obliger les cantines à leur servir hallal.

L : Est-ce que l’obsession identitaire n’est pas le pendant du djihadisme, même volonté de dérive vers des extrémités, vers l’extermination de l’autre, soit les Musulmans soit les blancs catholiques

Z :  Ca ne vous a pas échappé que j’ai pas mon permis camion. Ce n’est pas moi qui ai tué 180 personnes [NB : 86 morts en vrai…]

L : Quand on commence à discriminer, on passe au ghetto, on peut passer à l’extermination aussi, ça se fait

Z : Ca n’a rien à voir. Je n’ai pas tué 180 personnes à Nice. En criant Allahu akbar. Ce n’est pas en criant Bouddah est grand.

L : Si demain un catholique tuait en criant le dieu catholique est grand je ne me sentirais pas responsable

Z : Moi si. Culturellement oui

L : Il faudrait interdire la religion catholique dans ce cas ?

Z : Vous avez remarqué ça n’a pas eu lieu… […]

L : Vous êtes déçu par le parti qui selon vous avait compris ce qui comptait, l’identité nationale, vous êtes déçu par Marine Le Pen, vous la reniez carrément ?

Z : Je n’ai pas à la renier… Je suis critique.

L : Ce que vous n’aimez pas c’est la France apaisée, revendiquée, ça manque de virilité selon vous ?

Z : Ca m’amuse parce que l’apaisement, ça a une connotation historique assez forte, c’est la politique de Chamberlain face à Hitler. Tous les pacifistes en France qui disent “il n’y a pas d’amalgame”, c’est l’héritage d’un grand parti collabo qui existe depuis mille ans en France.

L : Quand on veut la paix, on est lâche et collabo… ?

Z : Exactement ! Sous l’influence de Philippot, Marine Le Pen abandonne la question identitaire et elle pose une question de souveraineté qui n’est pas négligeable, je me suis battu pour le non à Maastricht, mais je pense que c’est une question qui a 25 ans de retard

L : Pour vous c’est une question secondaire aujourd’hui ?

Z : Par rapport à l’identité, oui. Une république française islamique pourrait être souveraine, mais elle ne serait plus la France

C : Vous trouvez qu’elle a abandonné l’identité ? […] L’obsession identitaire a triomphé dans le débat public

Z : Ce n’est pas une obsession, terme médical . Où étiez vous pendant l’été, où étiez-vous depuis des années ? […]

OB : c’est-à-dire que si on continue comme ça, dans 5 ans, les musulmans vont voter FN pour faire barrage à l’extrême-droite, quoi…

Z : c’est autre sujet que j’aborde dans mon texte, le fameux “État de Droit” qui est aujourd’hui le cheval de Troie de l’Islam pour imposer une société holliste, c’est çà dire collective à travers les fameux droits et liberté individuels. Aujourd’hui l’Islam est très habile, il se sert de notre obsession individualiste pour imposer son modèle. C’est la phrase d’al-Qaradâwî, le théologien égyptien très proche des Frères musulmans qui disait “Nous vous vaincrons avec vos lois démocratiques et nous vous coloniserons avec nos lois islamiques

C : J’ai retrouvé deux fois le mot dictature dans l’introduction de votre livre

Z : Dictature au sens romain du terme, c’est à dire que, aujourd’hui, les juges gouvernent, la Cour Européenne des Droits de l’Homme, le Conseil d’État, on l’a vu pour le burkini, le Conseil constitutionnel, ils gouvernent avec leurs normes et ils imposent leurs normes à la volonté populaire. Je pense que c’est le contraire de la Démocratie. Ma Dictature, c’est le retour à la Démocratie, la volonté du peuple qui est vraiment respectée. Aujourd’hui, les juges ne respectent plus la volonté du peuple, au nom de l’État de Droit. On l’a vu encore pour le burkini…

N.B. il découvre à la fin de l’émission qu’il manque deux chroniques polémiques de sa part (son éditeur n’y étant apparemment pour rien)

2) 07/09/2016 : RTL (Yves Calvi)

Deuxième couche mercredi 7 (admirez la réaction de Calvi…) :

Voici le dialogue intégral (rédigé par nos soins) :

Calvi : Je vais au cœur du débat tout de suite Éric puisqu'on est là pour ça vous et moi. Dès les premières lignes de votre introduction vous nous dites que « L'islam est incompatible avec la France ». L'islam ou l'islamisme ? Et même avec la République.

Zemmour : Absolument. D'abord avec la République et ensuite avec la France. Je vais vous expliquer très simplement. L'islam et l'islamisme c'est exactement la même chose.

Calvi : Vous ne faites plus la différence entre l'islam et l'islamisme ?

Zemmour : Mais, je ne l'ai jamais faite moi, mais tout le monde la fait, je sais, mais moi je ne la fait pas. Je vais vous expliquer pourquoi d'abord sémantiquement. Tout simplement le mot, je vous la fait très courte, le mot islamisme a été inventé au XVIIIe siècle en France pour faire exactement comme les autres religions. Vous savez on a « christianisme »-isme, « judaïsme »-isme, « protestanstime »-isme, et donc on avait Islam. Et donc pour des soucis d'équilibre, on a inventé « islamisme » mais c'est le même mot. Au XIXe siècle, tout le monde disait islamisme pour islam. C'est le même mot. Alors maintenant on évacue la sémantique…

Calvi : Au-delà de, j'ai envie de vous dire, de la leçon d'Histoire, vous savez très bien qu'en priviligiant l'un plutôt que l'autre vous allez à tous les excès.

Zemmour : Pas du tout, au contraire. Au-delà de notre discussion, pourquoi je ne fais pas de différence ? D'abord parce qu'il n'y a pas de différence. Parce que les islamistes, ceux qu'on appelle nous les islamistes, eux s'appellent des musulmans. Et d'ailleurs, quand vous dites « Daech », vous dîtes l'État Islamique. Pourquoi ? Parce qu'ils appliquent l'Islam. Tout ce qu'ils font est sous-tendu par des sourates de l'Islam. Quand ils égorgent des adversaires, c'est écrit dans le Coran, qu'il faut égorger les juifs et les chrétiens. Mahomet lui-même en a égorgé beaucoup et vous savez que pour l'Islam et pour tout musulman, Mahomet est « l'homme parfait », je mets ça entre guillemets parce que c'est comme ça qu'ils l'appellent, qu'il faut imiter.

Calvi : Vous venez de donner la définition parfaite de ce qu'est un extrémiste…

Zemmour : Non

Calvi : …qui dans l'Islam devient parfois un islamiste et parfois un terroriste, et c'est cet amalgame qui vous savez fera la polémique

Zemmour : Non

Calvi : Et j'ai envie de vous dire, qui va nous faire du mal, qui va faire du mal à la société française.

Zemmour : Non pas du tout, au contraire. Parce que votre logique, c'est la logique de toutes nos élites, c'est la logique du gouvernement qui pousse aujourd'hui à vouloir distinguer entre Islam et islamisme et donc quelle est la logique de ce raisonnement, on dit « pour éviter l'islamisme, eh bien il faut plus d'Islam ». Et donc, on nous organise plus de mosquées, on nous organise l'Islam de France etc etc. Moi je pense que le mauvais diagnostic conduit à une mauvaise solution et à un mauvais traitement. Au contraire, si on dit que l'islamisme est l'Islam, ça veut dire qu'il faut désislamiser des quartiers entiers français qui sont devenus islamisés. On n'est plus en France dans d'innombrables banlieues, c'était le thème de mon papier sur Moleenbeek…

Calvi : « Les français sont devenus étrangers dans leur propre pays » écrivez-vous…

Zemmour : Oui, je le maintiens. Les français sont devenus étrangers dans leur propre pays, par exemple en Seine-Saint-Denis, par exemple dans d'autres quartiers, dans toutes les grandes banlieues des métropoles françaises. Oui, aujourd'hui on ne vit plus à la française dans ces quartiers-là, on vit à la musulmane. C'est-à-dire que les femmes sont pour la plupart voilées, que les hommes portent des tenues comme le prophète au VIIe siècle, qu'on surveille les jeunes filles en leur disant « tu n'as pas le droit de sortir avec untel, tu es une pute si tu t'habilles en mini-jupe », on surveille les garçons s'ils boivent de l'alcool. Ça s'appelle plus la France ça. Dans les cafés, il n'y a plus une fille. Excusez-moi, ça s'appelle plus la France.

Calvi : « La prétendue déradicalisation des djihadistes est donc une entreprise grotesque puisqu'il faudrait désislamiser » écrivez-vous. C'était exactement l'objet d'un de nos reportages ce matin. Désislamiser ?

Zemmour : Oui, désislamiser. Oui.

Calvi : Comment pratique-t-on la désislamisation ? Comment vous faites ?

Je vais vous le dire. Si vous voulez, vous faites une erreur classique en France, tout à fait normal, que Rémi Brague, vous savez le grand spécialiste de l'Islam diagnostique très bien « en France des catholiques aux plus grands bouffeurs de curés, quand on dit religion, on pense au catholicisme », c'est-à-dire qu'on identifie ça au catholicisme, et donc on voit les pratiques du catholicisme, c'est-à-dire le jeûne, la prière, vous voyez, etc. Sauf que l'Islam ce n'est pas ça. Ce n'est pas une religion l'Islam, c'est une loi, c'est un droit et c'est une nation. Ce n'est pas une religion.

Calvi : Vous avez envie de nous faire peur et….

Zemmour : Mais je n'ai pas du tout envie de vous faire peur.

Calvi : Attendez. Je vais essayer de donner des exemples. Autant on peut être totalement d'accord avec vous quand vous dites « il est vital de répondre à la guerre de civilisation menée sur notre sol » vous dîtes « par l'islam » moi j'aurai envie de dire « par les islamistes, par les extrémistes, voire par les terroristes » mais vous venez de répondre à ma question donc je n'y reviens pas. Je vous cite toujours « si demain, il y avait 20, 30 millions de musulmans français bien décidés à voiler leurs femmes et à appliquer les lois de la charia, on ne pourrait préserver les règles minimales de la laïcité que par la dictature ».

Zemmour : Bah oui.

Calvi : Mais, excusez-moi, cette projection dans l'avenir, elle est inconséquente, elle n'existe pas.

Zemmour : Je vais vous dire, c'est déjà le cas.

Calvi : Non, il n'y a pas 20 ou 30 millions de musulmans dans notre pays sinon on le saurait.

Zemmour : Non mais la loi…

Calvi : Et la charia n'est pas légale en France, elle n'est pas appliquée.

Zemmour : Laissez-moi répondre. La loi interdisant la burka intégrale n'est pas appliquée. Voilà. Vous demandez à tous les flics, ils vous le diront. Pourquoi elle n'est pas appliquée ? Parce que depuis les émeutes de Trappes, vous vous souvenez, qui ont suivi le contrôle d'identité de cette femme qui était voilée entièrement, il y a eu des émeutes et donc maintenant les policiers ont mission et ont des consignes de ne pas contrôler les gens.

Calvi : Qu'est-ce qui vous permet de dire ça ? Il y a un moment où il faut avancer les preuves.

Zemmour : Mais les preuves, c'est mon enquête auprès des policiers qui me l'ont dit.

Calvi : Alors, je cite un autre passage « il y a en France des centaines de Saint-Denis et de Molenbeek » ce qui fait référence justement à ces chroniques dont on parlait en début d'entretiens, « pour l'instant on confine l'armée dans un rôle scandaleux de gardiennage, de protection des édifices religieux etc. Mais l'État-major de l'armée sait qu'un jour viendra où il devra reconquérir ces terres devenues étrangères sur notre propre sol. Le plan est déjà dans les cartons, il a pour nom Opération Ronces. Il a été mis au point avec l'aide des spécialistes de l'armée israélienne. Quelles sont vos sources ?

Zemmour : Quelqu'un très proche de l'État-major.

Calvi : Vous prétendez que l'armée française est prête à faire…

Zemmour : Du nettoyage !

Calvi : À faire du nettoyage ?

Zemmour : C'est la bataille d'Alger qui recommencera. C'est exactement la même chose.

Calvi : Vous prophétisez une guerre civile…

Zemmour : Oui, c'est même pire qu'une guerre civile.

Calvi : …Sans mentionner vos sources, vous vous rendez compte.

Zemmour : Attendez. C'est pas vous, journaliste, qui allez me demander à moi, journaliste, de citer mes sources.

Calvi : Je le fais remarquer c'est tout.

Zemmour : Je vous tiens de source sûre, de gens très proches de l'État-major. Je n'ai pas indiqué ce nom « Ronces » en vain. Ils sont allés voir les spécialistes de l'armée israélienne. Les Français qui m'ont expliqué ça m'ont dit que, comme ils avaient fait à Gaza, ils leur ont conseillé de faire la même chose, ils leur ont expliqué comment il fallait faire, parce que les Israéliens sont des spécialistes évidement. Et donc le plan français est prêt. Parce que nous sommes dans une logique postcoloniale. Quand vous avez des immigrés qui ne s'adaptent plus au mode de vie français mais qui imposent leur mode de vie, ça s'appelle de la colonisation Yves Calvi. Et donc quand on a des terres colonisées, soit on se soumet – Islam ça veut dire « soumission »  – soit on se révolte contre la colonisation.

Calvi : La polémique ne fait que commencer. Il était normal que nous en parlions aujourd'hui avec la sortie de ce livre « Un quinquennat pour rien »  qui parait chez Albin Michel. Merci Eric Zemmour

Zemmour : Merci Yves Calvi.

Calvi :d'être venu défendre votre livre, et je dirais même votre brulot sur l'antenne d'RTL.

Zemmour : Merci à vous.

Calvi : Bonne journée.

=> Le 7 janvier n’a pourtant pas été du tout une “bonne journée” pour les auditeurs musulmans…

=====================================

Enfin, le 14/09/2016 RTL a “réagi” par la voix de Jacques Esnous – directeur de l’information de RTL :

Jacques Esnous : Éric Zemmour, c'est 5 minutes d'antenne par semaine sur 70 heures d'infos. Ni je ne m'en excuse, ni je suis son avocat. Nous, à RTL, nous sommes très scrupuleux sur la liberté d'expression et le pluralisme des opinions. Il se trouve qu'Éric Zemmour correspond à une façon de penser d'une grande partie de la population maintenant, de nos auditeurs aussi. Il est donc important que sa pensée soit exprimée. Il faut aussi qu'on puisse, comme l'a fait Yves Calvi à l'occasion de la sortie du livre d'Éric, pointer les outrances. [sic !!!!]

Tradition chez RTL – je rappelle qu’après le Bataclan, Zemmour avait déjà proposé de “bombarder Molenbeek” (95 000 habitants… – certes, pas réellement, bien sûr, mais le propos est terrible), ce qui lui a valu le soutien de son employeur en novembre 2015 :

zemmour

3) 09/09/2016 : RTL (Débat avec Domenach)

Et si demain le pays devient autre chose ? Une République islamique par exemple ?”, s’interroge Éric Zemmour qui répond lui-même : “La France sera talibanisée et vous serez le complice des futurs talibans de la France”.

Le polémiste poursuit : “Dans l’histoire de France, il y a toujours eu des ‘Domenach’ qui se sont soumis au plus fort. Vous vous soumettez à l’islam, c’est une grande tradition française”, assène Éric Zemmour. Ce à quoi Nicolas Domenach rétorque : “C’est tellement excessif que c’est difficile de répondre. L’intégration de l’islam est tout à fait possible. Si on met tous les modérés en même temps que les extrémistes, alors à ce moment là, vous allez vers la défaite”.

4) 12/09/2016 : LCI

Audrey Crepo-Mara : Une phrase a notamment choqué : « donner un prénom qui n'est pas français à son enfant, c'est vouloir transformer la France en un pays de plus en plus musulman ». « Un prénom qui n'est pas français » vous êtes trop intelligent pour savoir que ça n'a pas de sens. Un prénom en France, c'est d'origine chrétienne, musulmane, hébraïque. Est-ce que pour vous un prénom français c'est un prénom chrétien ?

Éric Zemmour : Exactement ! Je vais vous dire, ce fut la loi de la France pendant deux siècles, ce fut une loi établie par Bonaparte en l'an XI (1er avril 1803, ndlr). C'est une loi qui est restée, et l'on devait trouver les prénoms dans le calendrier – le calendrier des Saints chrétiens. Et cette loi, elle est resté sous la IIIe République, sous le général de Gaulle, et même jusqu'à Mitterrand. Elle a été abolie en 1993. Je ne vois pas pourquoi on ne rétablirait pas cette loi. Je pense que c'est une loi qui fait l'unité du pays, et qui oblige les nouveaux arrivant – je sais j'en suis, donc je connais cette règle. Mes ancêtres ont respecté cette loi, ils ont donné des prénoms français, comme on dit, c'est à dire du calendrier chrétien à leurs enfants, ils n'étaient pas chrétiens.

Note OB : c’est évidemment faux, c’était de “tous les calendriers”, ça ce saurait si on n’avait pas eu de prénom non chrétien avant 1993 !!!! Cf Ici par exemple.

Audrey Crepo-Mara : Est-ce que vous estimez pour autant que Rachida Dati, Zinedine Zidane, Jamel Debbouze et Omary Sy sont moins Français que vous ? Que ces gens-là sont moins français que vous ?

Éric Zemmour : Vous savez, le grand sociologue Philippe Diribargne dit : « Il y a deux corps. Il y a le corps politique et le corps social. Pour le corps politique, c'est-à-dire juridico-politique, évidemment qu'ils sont aussi français que moi. Ils ont une carte d'identité, ils sont français, ils ont la nationalité française, ils sont français comme vous, comme moi. Il n'y a pas de différence, heureusement. Mais, en revanche, pour le corps social, c'est à dire comment ils sont reçus par la population, par le peuple qui est là depuis 1000 ans, alors oui, ils sont moins Français que moi, parce que moi mes parents – et je les en bénis – ont fait l'effort de me donner un prénom, dans le calendrier comme on disait. C'est-à-dire français. Vous savez, pour vous citer Zinedine Zidane, c'est très intéressant, il y a eu trois grands joueurs dans l'histoire du foot français, qui sont tous issus de l'immigration : il y a eu Raymond Copa qui venait de l'immigration polonaise, il y a eu Michel Platini qui venait de l'immigration italienne, et il y a eu Zinedine Zidane qui venait de l'immigration berbero-algérienne.

Audrey Crepo-Mara : Oui mais là encore, catholiques et musulmans…

Éric Zemmour : Attendez…oui et alors ?

Audrey Crepo-Mara : On n'a pas le droit dans le prénom d'un enfant de vouloir aussi montrer son identité qui est multiple ?

Éric Zemmour : Madame, on a son nom pour ça. On a son nom. Je ne demande pas d'enlever le nom. Et le prénom, justement, c'est la France. C'est la volonté d'inscrire son enfant non pas dans le passé de ses racines mais dans le futur de la France. Et donc, pardonnez-moi, de respecter l'histoire de France, de prendre des héros de l'histoire de France. Parce que, qu'est-ce que ça signifie de s'assimiler à la France : c'est s'imprégner des héros de l'histoire de France. Vous savez, Raymond Arron, qui était juif, disait « Qu'est-ce que s'assimiler à la France ? C'est pleurer davantage sur les défaites de Napoléon que sur la destruction du temple de Jérusalem ». Ça vaut pour tous. Il n'y a aucune raison que les autres ne respectent pas ce qu'ont respecté les précédents.

Audrey Crepo-Mara : Est-ce que vous êtes pour autant d'accord avec Robert Ménard qui était ici il y a une semaine et qui m'expliquait qu'être français c'est être catholique et blanc ? Non, vous n'allez pas jusque-là ?

Éric Zemmour : Je ne sais pas ce qu'il a dit. Je ne sais pas ce qu'il a dit exactement, sa phrase exacte. Moi je me réfère toujours à la phrase du Général de Gaulle, vous savez la célèbre phrase du Général de Gaulle qu'il faut citer entièrement…

Audrey Crepo-Mara : Mais il est mort depuis un moment le Général de Gaulle.  Éric Zemmour : Et alors ?  Audrey Crepo-Mara : Tout le monde le cite en ce moment, de l'extrême droite à la gauche … Éric Zemmour : Et alors ?

Audrey Crepo-Mara : La France a évolué.

Éric Zemmour : Mais cette phrase il faut la citer entièrement. Il disait « il est bon qu'il y ait des français bruns, noirs et jaunes… mais il faut qu'ils restent une minorité car nous sommes avant tout un peuple de race blanche, de religion chrétienne et de culture gréco-romaine ». Pour moi, c'est ça la France. D'autant plus que moi je viens de l'extérieur. Donc, mes parents qu'est-ce qu'ils ont fait, comme des millions de gens qui venaient d'Italie, d'Espagne etc…

Audrey Crepo-Mara : Donc, les juifs, les musulmans sont autant français que les catholiques aujourd'hui ?

Éric Zemmour : Juridiquement oui, mais j'estime qu'en donnant des prénoms musulmans, ils refusent de s'approprier l'Histoire de France. Je l'ai dit à Rachida Dati qui a appelé sa fille Zorah [le prénom de sa mère, ndlr] : je trouve cela scandaleux ! Je lui ai dit, comme quoi, vous voyez je ne me cache pas !

Audrey Crepo-Mara : Vous avez fait le point avec votre éditeur, il y avait deux chroniques, on en a beaucoup parlé, qui n'avaient pas été publiées dans ce livre, dont celle de Molenbeek où vous disiez qu'il fallait bombarder Molenbeek. C'est résolu ?

Éric Zemmour : C'est résolu. C'est rien. Une bêtise de rien du tout. Audrey Crepo-Mara : C'était une crainte de procès de votre éditeur ?

Éric Zemmour : Mais pas du tout. Effectivement si jamais ils avaient craint les procès, ils n'auraient pas publié mon introduction, ma préface, qui est je crois dix fois plus sulfureuse que les deux chroniques.  Audrey Crepo-Mara : Qui est assez virulente. Éric Zemmour : Donc, c'est une erreur informatique, on a réparé ça, les gens ont un addendum, et puis voilà c'est tout.

Audrey Crepo-Mara : « L'islam est incompatible avec la République et la France » écrivez-vous. Marine Le Pen hier soir sur TF1 à cette question « Est-ce que l'Islam est compatible avec la République ? » répond « Je crois que oui ». En ce moment, à côté de vous, Marine Le Pen elle est de gauche.

Éric Zemmour : Mais Marine Le Pen elle a toujours été de gauche ! Je le dis depuis 5 ans, depuis la campagne présidentielle de 2012 !

Audrey Crepo-Mara : Économiquement ! Mais identitairement ?

Éric Zemmour : Mais identitairement aussi ! Elle est complètement endoctrinée par Philippot qui est une espèce de cheval de Troie chevènementiste. On peut le résumer comme ça.

Audrey Crepo-Mara : Est-ce que pour vous le Front National c'est davantage Marion Maréchal-Le Pen qui l'incarne ?

Éric Zemmour : Chère Madame, il y a deux ans, on s'était vu et vous m'aviez demandé si je ralliais le Front National. Maintenant vous me demandez si je critique le Front National.

Audrey Crepo-Mara : Je ne vous demande pas ça. Je vous demande si pour vous le Front National est davantage incarné par Marion Maréchal-Le Pen ?

Éric Zemmour : Mais je me manque du Front National. Ce n'est pas mon sujet le Front National. Vous avez vu j'ai écrit dans ce texte exactement ce qu'elle a dit hier, je l'ai écrit il y a trois mois, vous êtes d'accord avec moi, vous me l'accordez ? Audrey Crepo-Mara : Je suis d'accord. Éric Zemmour : Bon, donc vous voyez bien que je l'avais diagnostiqué. Mais ce n'est pas mon sujet, je suis dans le diagnostic, je ne suis pas dans l'opération partisane.

Audrey Crepo-Mara : Oui, mais vous parlez de Florian Philippot et de son élève docile Marine Le Pen. Vous en parlez clairement.

Éric Zemmour : Vous voyez, c'est la réalité. Je crois qu'elle se trompe de combat. Je crois qu'elle a 25 ans de retard. Le combat de la souveraineté, qui est légitime, je l'ai moi-même combattu en 1992, elle était encore jeune. Le combat de Maastricht, le combat de Chevènement, de Séguin, de Pasqua, de son père, c'était le combat pour la souveraineté. Il n'est pas méprisable, au contraire, il est indispensable. Sauf que, comme je le dis dans mon texte, une république islamique française pourrait être souveraine, mais ce ne serait plus la France.

Audrey Crepo-Mara : Vous ne voyez pas de différence entre l'Islam et l'islamisme. Est-ce que vous voyez des millions de musulmans qui ont envie d'égorger des millions de catholiques en France ? Vous ne faites pas de différence entre Islam et islamisme ?

Éric Zemmour : Je ne fais aucune différence entre Islam et islamisme, tout simplement parce qu'il n'y en a pas.

Audrey Crepo-Mara : Donc vous estimez qu'il y a des millions de musulmans qui veulent égorger des millions de catholiques. Si on vous suit.

Éric Zemmour : Non, ne mélangez pas tout. Ne mélangez pas le dogme et les gens. Les gens n'appliquent pas forcément tous le dogme. Mais le dogme existe. Les catholiques ne sont pas tous des moines qui se retirent dans des monastères. Mais le dogme existe. Donc, les musulmans ne font pas tous le djihad, mais le djihad existe. Et c'est un élément essentiel de l'Islam. Et l'Islam est un dogme, c'est une loi, c'est plus qu'une religion. Si vous voulez, Remi Brague explique très bien que tous les français, qu'ils soient catholiques ou pas catholiques, ou bouffeurs de curés, ont en tête comme schéma majeur de la religion la chrétienté, le christianisme. Or l'Islam n'est pas le christianisme. L'Islam a des repères de religion à la mode chrétienne, c'est-à-dire on prie, on jeûne, on fait des pèlerinages. Mais ce n'est pas seulement ça, l'Islam est une loi, l'Islam est une nation, et l'Islam est un code et donc il s'impose impérativement. Et d'autant plus impérativement que contrairement aux textes religieux juifs et chrétiens, c'est dieu qui parle directement et le texte est considéré comme incréé – c'est la grande polémique qui dure depuis 1000 ans dans l'histoire – c'est-à-dire que c'est dieu qui parle directement, on ne peut pas l'interpréter, car ce ne sont pas des hommes qui parlent. C'est pas Moïse, c'est pas Jésus, c'est pas Saint-Paul, c'est pas les évangélistes, non, on ne peut interpréter ça, c'est dieu qui parle directement.

Audrey Crepo-Mara : « Il y a en France des centaines de Saint-Denis et de Molenbeek » écrivez-vous. Vous prétendez que l'armée française, avec l'aide de l'armée israëlienne est prête à faire le nettoyage dans les quartiers, ça s'appellerait l'« Opération Ronces ». Vous dites que c'est une source très proche de l'Etat-major qui vous a confié ça, c'est ça ?

Éric Zemmour : Oui. Audrey Crepo-Mara : Quand ? Éric Zemmour : Il y a six mois.

Audrey Crepo-Mara : Non, quand ça aurait lieu ?

Éric Zemmour : Il n'y a pas de date. C'est les politiques qui décident ça. Les militaires appliquent ce que les politiques disent. Simplement, les militaires ils doivent être prêts. Et eux me disent qu'ils sont prêts. Mais évidemment qu'ils attendent des ordres du politique. Ça peut ne jamais arriver.

Audrey Crepo-Mara : Pour aller sur le quinquennat, on a l'impression que vous êtes quand même obsédé par l'Islam. Vous citez le mot « Islam » plus de 300 fois, 307 fois exactement.

Éric Zemmour : Mais, excusez-moi, c'est moi qui suis obsédé par l'Islam ou c'est l'Islam qui tue en France depuis deux ans ? Est-ce que c'est moi qui tue…

Audrey Crepo-Mara : C'est les djihadistes qui tuent…

Éric Zemmour : Attendez, attendez… qui tuent au crie de quoi ? au crie de qui ? Ils disent « Bouddha est grand » ? Ils disent « Audrey est magnifique, il faut tuer » ? Ils disent « Eric Zemmour est méchant il faut tuer » ? Non. Ils disent « Allahu akbar », ça veut dire « Dieu est grand ».

Audrey Crepo-Mara : Est-ce que pour autant ils disent la vérité ? Est-ce que pour autant on doit estimer qu'ils sont sensés ?

Éric Zemmour : Mais ce sont des musulmans.

Audrey Crepo-Mara : Vous avez des millions de musulmans en France qui disent « ces gens-là ne sont pas musulmans ».

Éric Zemmour : Mais, ils savent très bien que c'est faux. Vous savez, arrêtez d'essayer de m'opposer aux musulmans. Je vais vous dire quelque chose, les musulmans savent très bien que ce que je dis est vrai, ils savent très bien que leur texte pose problème. Ils savent très bien que le Coran prévoit de tuer des juifs et des chrétiens à d'innombrables pages. Ils le savent très bien. Seulement moi je fais le pari – vous savez il y a une très belle phrase dans la Guerre du Péloponnèse de Thucydide, Thucydide dit « les hommes sont ainsi faits, qu'ils méprisent ceux qui les ménagent et respectent ceux qui ne leur concèdent rien ». Moi je pense que les musulmans me respecteront parce que je ne leur concède rien et que je leur dis la réalité. Et non pas, je ne fais pas semblant de leur dire « l'Islam ça ne pose aucun problème », et quand ils veulent appliquer leur Islam, on leur dit « oh bah non, ça ne va pas, oh bah non, c'est pas ça etc ». […]

 

Éric Zemmour : C'est ce que j'ai écrit et je pense que c'est l'homme de la classe dominante. C'est les habits neufs de la classe dominante Macron.

Audrey Crepo-Mara : Christiane Taubira à la Une de Libération parle « d'hystérisation de l'élection présidentielle », vous pensez la même chose ?

Éric Zemmour : Pas du tout. Je pense que c'est pas le problème.

Audrey Crepo-Mara : Elle dit aussi qu'on va dans le mur. Elle est inquiète pour la France. Pour le coup-là, vous rejoignez son diagnostic ?

Éric Zemmour : C'est le pompier pyromane Christiane Taubira. Elle a mis sa petite pioche pour détruire un peu plus la France, et elle vient dire qu'elle est craintive pour la France. C'est l'incarnation de ces gens qui détestent la France et qui ont tout fait pour lui cracher dessus, et qui ont tout fait pour la culpabiliser, qu'elle était coupable de 1000 maux. Christiane Taubira c'est l'incarnation de ce parti collabo qui depuis 1000 ans est toujours contre la France ; Christine Taubira, elle ferait mieux de se taire ! Tandis que l'hystérisation c'est pas le sujet, le sujet c'est qu'elle a été confisquée par les partis politiques l'élection présidentielle. Que de Gaulle a perdu. C'est un problème fondamental.

Audrey Crepo-Mara : Tous les matins, Eric Zemmour, je me pose une question récurrente, la question off mais devant les caméras.  C'est off, entre nous.

Éric Zemmour : Allez-y, moi je m'en fous du off.

Audrey Crepo-Mara : Qu'est-ce qu'ils vous ont fait les musulmans pour que vous leur en vouliez à ce point-là Eric Zemmour ? C'est en tout cas leur impression, leur sensation avec vos propos ?

Éric Zemmour : Je vous ai déjà répondu. Je viens de vous répondre. Je ne leur en veux absolument pas. J'ai aucune haine pour les musulmans. Mes ancêtres ont vécu avec eux pendant des siècles.

Audrey Crepo-Mara : La guerre d'Algérie a eu lieu entre temps.

Éric Zemmour : Bien sûr, la guerre d'Algérie a eu lieu entre temps, et on était pas dans le même camp. Moi, mes ancêtres ont choisi la France, et je les bénis, encore une fois, et je bénis la France de nous avoir colonisés ! Vous voyez. Je ne suis pas dans la revanche, au contraire, je suis dans le remercie. Mais je n'ai absolument aucune haine pour les musulmans.

Audrey Crepo-Mara : Donc c'est aujourd'hui la fête de l'Aïd, vous leur souhaitez « bonne fête à tous » ?

Éric Zemmour : Evidemment. C'est pas le sujet. C'est pas mon sujet vous savez. Mon sujet, c'est qu'il y a un problème, vous avez cité la guerre d'Algérie, nous sommes dans la revanche de la guerre d'Algérie : le colonisateur ce n'est plus le Français, aujourd'hui, c'est celui qui vient du Sud, et qui a des comportements colonisateurs ! Parce que ne pas respecter la culture de la société qui vous accueille, c'est être un colonisateur !

Audrey Crepo-Mara : Merci Eric Zemmour. Merci d'être venu sur LCI.

Éric Zemmour : Je vous en prie.

zemmour

zemmour

5) 16/09/2016 : RMC (Bourdin)

 

Extraits :

Pour sauver la France, il faut : […]

  • préférence nationale
  • réinstaurer des discriminations entre Français et étrangers
  • redonner au christianisme la primauté culturelle sur la société
  • désigner l’ennemi, l’islam
  • remettre l’armée dans la capitale

il y a “de nombreux territoires qui ne sont plus en France. Pour moi, un étranger, un immigré qui s'assimile au mode de vie français il devient français. Dans le cas contraire, j'appelle ça un colonisateur.” […]

 

Zemmour : L’armée a consulté les Israéliens, car ils avaient l’expérience de Gaza

Bourdin : Alors comment faire ? Bombarder, nettoyer, tuer ?

 

Ne pas donner un prénom français à son enfant, c’est se détacher de la France, ainsi ils se mettent en dehors du groupe, le groupe ne les reconnait pas comme totalement français. […]

“Quand une femme est au pouvoir, il y a une espèce de hiatus, elle elle n’assume pas complètement le pouvoir ou alors elle l’assume trop” […]

“Le comportement des Corses est admirable, ils ne cèdent pas face à la pression islamique. Ils ont raison de défendre leur territoire et leur identité.” […]

“Ce que je critique c'est le comportement des juges qui depuis 30 ans ont trahi la Déclaration de l'homme et du citoyen pour une tradition anglo-saxonne qui se contente de défendre uniquement les droits de l'homme, de l'individu tout-puissant. C'est le cheval de Troie de l'islam qui en profite pour dire à chaque fois “c'est notre liberté!”. Les femmes sont voilées dans la rue, c'est notre liberté ! L’islam est une structure collective, coercitive voire totalitaire qui se sert des droits des individus pour imposer sa vision et conquérir de nouveau des territoires et des espaces publics.” […]

Les Droits de l’Homme sont ainsi devenus l’arme atomique de destruction des peuples européens ; pour sauver le peuple, il faudra abolir la religion des Droits de l’Homme, c’est une question de vie et de mort” […]

“C’est la République qui n’a pas donné le Droit de vote aux femmes. Et vous savez pourquoi ? Parce qu’à l’époque, les femmes étaient très proches des curés et de l’Église, qui voulait à l’époque le rétablissement de la Monarchie. Et donc si les femmes avaient voté, on aurait eu la Monarchie, et vous auriez un roi aujourd’hui… ”

 

À propos de la citation de de Gaulle sur le peuple juif “d’élite, sûr de lui et dominateur” (attention voir le contexte ici) :

Zemmour : “Ca a fait scandale, mais il y a du vrai, oui, bien sûr, et j’en suis, alors je connais. Lui ne maniait pas la langue de bois, il n’était pas emprunté par le politiquement correct. Mais aujourd'hui, il serait au tribunal plus que moi ” [!!!]

===================================================

Bilan : Livre le plus vendu sur Amazon (le 16/09/16), toutes catégories confondues :

zemmour-livre-2

Bien joué !

================================================

À bientôt, pour la suite des actions pyromanes de Zemmour – qui appelle à une forme de djihad contre nos concitoyens musulmans :

zemmour

Aucun commentaire: