samedi 10 décembre 2016

E-bike, e-scooter... Quel deux-roues choisir pour des déplacements zéro émission ?

E-bike, e-scooter... Quel deux-roues choisir pour des déplacements zéro émission ?

Une question qui va se poser de plus en plus pour nombre de personnes qui vivent et travaillent intra muros dans nos grande villes, aussi j'ai pensé que ça pourrait vous intéresser. ; )))

Manque plus qu'une batterie à hydrogène ; )))))))))))))

Plus de titres d'importance dans la Revue de presse du jour.

Bon week end ; )

f.

Économiques, silencieux et écologiques, les e-bikes concurrencent désormais les scooters. (Crédit : DR)
 
Si vous trouvez la voiture trop polluante, la moto trop bruyante, les transports publics trop bondés et le vélo trop fatigant, il vous reste une option : les deux-roues électriques. Mais lequel choisir ? Une moto ? Un scooter ? Un e-bike ? Suivez le guide.

Speed bikes

Économiques, silencieux et écologiques, les e-bikes concurrencent désormais les scooters.

"Pour 3200 euros, on peut s'offrir un speed bike, explique Alexis, responsable de la boutique parisienne Les Cyclistes Branchés. Il peut atteindre les 45 km/h tout en restant aussi léger et maniable qu'un vélo, grâce à son mini-moteur intégré, souvent dans le pédalier et sa batterie Lithium-ion. Par contre, il est considéré comme un cyclomoteur. Donc, le port du casque moto, l'immatriculation et l'assurance sont obligatoires !"

Scooters "zéro émission"

En 2015, le nombre de scooters électriques immatriculés a bondi de 60 % par rapport à l'année précédente. Pour 2017, la mise en place du bonus écologique de 1000 €, cumulable avec les aides locales, comme la subvention de la Mairie de Paris, devraient continuer à renforcer cette tendance.

Grâce aux nouvelles batteries Lithium compactes, ces engins ont perdu du poids et gagné en place de rangement. Leur autonomie serait aujourd'hui suffisante pour répondre aux besoins des scootéristes urbains.

Depuis trois ans, le marché hexagonal de l'e-scooter est dominé par le BMW "C-evolution", dont plus de 500 exemplaires sont vendus chaque année. Assimilée à un 125 cm
3, il offre une autonomie de 50 km et peut atteindre les 100 km/h. Sa batterie se recharge sur secteur standard, en quatre heures. Malgré ses atouts, son prix – 15.400 euros – décourage de nombreux consommateurs

Moins cher que le thermique

Ceci pourrait expliquer la percée des équivalents 50 cm3, à l'instar du Yamaha EC-03. En effet, grâce à des tarifs raisonnables, situés entre 2500 et 5000 euros, leurs ventes ont augmenté de 60 % en 2015.

2017 pourrait être l'année des mini-scooters électriques, avec l'arrivée de l'e-Vespa de Piaggio et du Peugeot GenZE, déjà testé aux États-Unis.

La chute des prix pourrait s'accélérer, avec l'arrivée des modèles asiatiques sur le marché européen. Car les scooters électriques s'imposent en Chine, suite aux restrictions de circulation imposées aux autres véhicules pour contrer la pollution. Avec 25 à 30 millions d'e-mobylettes vendues chaque année, l'électrique est désormais moins cher que le thermique, selon le cabinet d'études Forward. Les modèles de moyenne-gamme partent pour... 365 euros seulement (2700 yuans) !
Les fabricants chinois, comme Yadea, Aima ou Tailg, dont les e-scooters pullulent dans les rues de Beijing, lorgnent déjà sur le marché européen. Cependant, leurs produits restent à mettre aux normes européennes. En effet, la faiblesse de leurs prix est surtout due à l'utilisation de batteries au plomb – et non au lithium – et à une production massive. Il serait donc trop tôt pour parler de "déferlante chinoise".

Les grosses cylindrées électriques peinent à percer

Les deux-roues de plus de 125 cm3 peinent à se frayer un chemin sur le marché hexagonal. Avec une centaine de ventes en 2015, leur place est anecdotique. Pourtant, les constructeurs multiplient les efforts commerciaux pour attirer l'attention des motards citadins. Ainsi, la marque américaine Zero Motorcycles, leader du marché hexagonal, aiguise ses arguments de vente.
 
Capables d'atteindre les 100 km/h en 3,3 secondes et piquer des pointes à 164 km/h, ses modèles S et FXS sont "plus performants que leurs concurrentes thermiques", explique Bruno Muller, responsable de la marque Zero en France. "Leur batterie permet de parcourir 317 km en ville et 158 km" sur autoroute.
Des chiffres auxquels les motards urbains ne seraient pas insensibles. Mais, "je ne troquerai pas ma Honda CB 500 contre une électrique", avoue Clotilde, ingénieure passionnée de moto :
"Ces grosses cylindrées sont parfaites pour la ville, concède-t-elle, mais n'ont pas une autonomie suffisante pour partir à l'aventure sur de petites route isolées".
 
Or, vu leur prix – deux à trois fois supérieur à celui d'une essence – les acheteurs préfèrent attendre qu'elles offrent "la liberté d'une vraie moto".
On peut s'attendre à une accélération des progrès, avec l'entrée en jeu de majors, comme BMW et sa version Long Range du C-evolution. De son côté, Zero Motorcycles réplique, en débauchant Umberto Uccelli, ancien cadre de BMW et Ducati.
 
Les deux-roues électriques restent donc. Mais, avec Vincent Champain, de l'Observatoire du Long Terme, on peut "être optimiste en se disant qu'il existe dès à présent des façons rentables de réduire fortement la pollution et […] faire une très bonne affaire en achetant un deux-roues électrique d'occasion en bon état !"


 
Jacques Tibéri.

Source : WeDemain.fr

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