mercredi 4 janvier 2017

Le Parisien ne fera pas de sondages politiques pour les présidentielles à cause de l'effet BREXIT + TRUMP

Le Parisien ne fera pas de sondages politiques pour les présidentielles à cause de l'effet BREXIT + TRUMP

... Disons plutôt que les sondeurs ne veulent pas dire la vérité ni le score de 45% de Marine Le Pen au 1er tour vu qu'elle était déjà à 40% en janvier 2016 par le même journal MDR

http://www.leparisien.fr/politique/sondage-pour-88-des-francais-la-classe-politique-ne-se-renouvelle-pas-assez-01-01-2016-5415081.php
http://www.nationspresse.info/presse-media/revue-de-presse/sondage-marine-le-pen-a-39-pour-la-presidentielle-de-2017

Contributeur anonyme

Le directeur des rédactions du Parisien/Aujourd'hui en France Stéphane Albouy, le 2 juillet 2015 à Saint-Ouen
près de Paris ( AFP/Archives / STEPHANE DE SAKUTIN )

Le directeur des rédactions du Parisien/Aujourd'hui en France Stéphane Albouy a annoncé mardi sur France Inter que le quotidien ne commanderait plus de sondages politiques, une "pause" pendant la campagne pour "se concentrer sur le journalisme de terrain".

"C'est une réflexion qu'on a mené depuis quelque temps déjà, notamment après le Brexit et l'élection de Donald Trump", explique-t-il à l'AFP, ajoutant que le journal ne commandait plus de sondages depuis plusieurs semaines déjà.

"Ce n'est pas une question de défiance envers les sondeurs mais une façon de travailler différemment que nous voulons tester pour la suite de la campagne", poursuit-il.

Il souhaite notamment éviter "ce côté course de petits chevaux où on se focalise sur qui prend la première position" afin de "se concentrer sur le fond, sur les programmes".

Il ne s'interdit pas toutefois de commenter les sondages commandés par d'autres médias.

Consommateur de sondages, le titre y consacre "quelques dizaines de milliers d'euros par an", selon Stéphane Albouy, qui insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas avec cette "pause" de réaliser des économies.

"On peut entendre les critiques qui nous sont faites, à nous, médias, d'être coupés d'une forme de réalité. Nous allons privilégier le terrain", explique-t-il, rappelant que le journal s'appuie sur un réseau de 140 journalistes déployés en Ile-de-France.

"Déployer ces journalistes sur le terrain, cela coûte plus cher que les sondages, et nous oblige aussi à être plus exigeants", estime-t-il.

Premier quotidien d'Ile-de-France et journal de référence dans de nombreuses rédactions nationales, Le Parisien/Aujourd'hui en France est diffusé à un peu plus de 341.000 exemplaires selon les derniers chiffres de l'ACPM pour octobre.

 

Source(s) : Boursorama.com via Contributeur anonyme

Information complémentaire :

Crashdebug.fr : [RAPPEL] Comment les médias forment et déforment notre réalité

 

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